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Les syndicats applaudissent le refus des autorités de privatiser l’aéroport de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso

Burkina-Faso - Societe
Le personnel de l’aviation civile, réunit au sein de l’Organisation Nationale des Syndicats Libres (ONSL) a salué mardi la décision du gouvernement de transition d’annuler la privatisation de l’aéroport internationale de Ouagadougou et celui de Bobo-Dioulasso.
Le Secrétaire générale de ce syndicat, Paul Kaboré, à l’annonce de cette décision a déclaré toute son satisfécit. "Nous saluons l'initiative du gouvernement d'annuler la privatisation de l'aéroport international de Ouagadougou", a-t-il souligné.

Il a par ailleurs mis en garde les futures autorités qui viendront à ‘’gérer le pays sur d’éventuelles velléités de remise en cause de la décision du gouvernement de transition de ne plus privatiser l’aéroport internationale de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso’’.

Le Syndicat unique de la métrologie et de l’aviation civile (SUMAC), qui a également poussé son ouf de soulagement suite à la décision, est aussi monté au créneau, affirmant qu’une opération de privatisation allait entrainer de "graves conséquences" sur le plan technique, social et économique.

Le chef du gouvernement burkinabè, Yacouba Isaac Zida, dans une lettre adressée au ministère en charge des infrastructures le 4 décembre dernier, avait ordonné l’annulation de la décision portant privatisation de la gestion de l’aéroport international de Ouagadougou et de celui de la ville de Bobo-Dioulasso.

C’est le régime de Blaise Compaoré, balayé fin octobre dernier par la rue, qui avait décidé en 1997, la privatisation des aéroports de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

A l’époque la décision avait soulevé un taulé au sein du syndicat des employés des aéroports, qui a accusé l’ex-régime de ‘’corruption’’ et de ‘’gabegie’’.