Après leur courrier en fin de semaine dernière, les présidents de clubs et de Ligues, au total 36, ont, outre l’acte de « récuser le comité dit Antoine Folly », ont sauté le pas en se donnant un peu plus de dynamise et de légalité. Au cours d’une réunion tenue ce lundi à Lomé, ces derniers ont mis en place « un comité de coordination formel de 11 membres pour suivre avec la FIFA et l’Etat, dans les activités à venir ».
Autre décision sortie des travaux, il est convenu d’approcher les autorités sportives pour faire cas des propositions formulées par le comité de coordination formel.
Dans la foulée de cette décision, ces responsables de clubs et de Ligues, membres de la FTF, réclament haut et fort la convocation dans un délai raisonnable d’« un congrès extraordinaire ».
Ce sont là entre autres points qui ont fait l’objet des discussions et sur lesquels les acteurs se sont accordés.
Pour ce qui est du comité de 11 membres, on retrouve Winny Dogbatsè, Eric Gagou, Avlessi Tata, Egléléou, Mathieu Mablé, Daoune Boundjou, Christ Dackey, Kofi Adjodo, Essoyaba Boukpessi, Tino Adjété et Attoh-Mensah.
Et comme arguments avancés pour récuser le comité d’Antoine Folly, il est avancé par certains acteurs, de façon individuelle, que ce n’est pas forcément le Comité qui est mal venu mais c’est la personne d’Antoine Folly qui dérange. On ne serait pas d’accord qu’une telle personne soit mise à la tête de la FTF alors même qu’il est homme politique surtout de premier plan, étant donné qu’il est président d’un parti politique, mais aussi qu’il soit à la fois juge et partie étant donné qu’il est déjà le consultant de la FIFA auprès de KPMG. Il est aussi évoqué l’image pas forcément blanche d’Antoine Folly qui, comme on le sait, lors de son dernier passage au sein d’un comité intérimaire à la tête de la FTF, a fini sa course en prison, pour s’être, à tort ou raison, trempé dans une affaire de match truqué de Bahrein.
Mathias G.
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