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Réponse à liberté hebdo, suite à un article qu'il a rendu public le 8 décembre 2014, traitant ma personne d'ennemi officiel du peuple togolais.

Togo - Opinions
Exercice de droit de réponse
 
Tino Kossi l’auteur d’un infâme "dazibao" paru dans le Quotidien Liberté Hebdo dans sa parution du 8 Décembre 2014 a cru pouvoir intitulé son galimatias : « Agbéyomé KODJO l’autre pourfendeur de l’alternance et ennemi officiel du peuple togolais ».
 
Se répandant en écumes blablateuses et en piètres  approximations, dont le contenu est sur la forme, confus en diable et sur le fond, dépourvu de sens ; cet ensemble étant constitutif d’un exercice d’intoxication de l’opinion publique, appelle de ma part ce qui suit :
 
Il existe plusieurs façons de « faire de la politique » : *Servir l’intérêt général ; *satisfaire un égo démesuré ou encore *lutter pour l’avènement de la démocratie …
 
Tout acteur politique sérieux et responsable a le devoir de se conformer à la loi et à la Constitution de son pays, à l’instar de tous [ses] concitoyens.
 
Un acteur politique qui se respecte est dès lors, astreint à certaines règles de conduite, qui déterminent les grandes lignes de l’idée qu’il se fait de son engagement dans la vie politique de son pays.
 
Le mensonge, la manipulation, l’incompétence et l’accaparement et le pillage des richesses nationales sont au nombre des perversions redoutées par les populations vis-à-vis des responsables politiques.
 
Factuellement, celui qui en ce médiocre exercice [d’auto-contemplation] a cru pouvoir se répandre en écumes mille fois ânonnées par tant et tant d’autres "blablateurs" doit très utilement retenir : Pour mémoire : qu’alors que j’exerçais la fonction de Premier ministre, je fis le constat de l’impossible réorientation politique de la majorité politique au pouvoir sous l’emprise de la formation politique le RPT, tendant à instiller une dose de démocratie dans la vie politique au Togo et à y asseoir la bonne gouvernance pour le progrès et la modernité de la vie politique de notre pays le Togo.
 
L’ampleur des réticences au plus haut sommet de l’État ainsi que les rédhibitoires obstacles qui accompagnèrent l’évolution politique que je soutins furent tels que j’ai dû remettre le 27 juin 2002 ma démission de mon poste de Premier ministre au Président de la République de l’époque feu le Général EYADEMA.
 
C’est en la circonstance, que je rendis public le 27 juin 2002, par voie de presse, les motivations de ma décision dans un texte intitulé : « IL EST TEMPS D’ESPERER. »
 
Combien sont-ils et où sont-ils les hommes politiques togolais qui osèrent à l’époque, alors qu’ils étaient à un poste prestigieux de fonction politique, s’exposer de la sorte en 2002 ? Où sont-ils ?
 
Pour l’histoire, il m’apparaît utile, que chacun ait en toute honnêteté à l’esprit que l’homme politique que je suis fut le premier au Togo, en juin 2002, alors même que j’occupais les fonctions de Premier Ministre, à s’être permis avec discernement, courage politique et lucidité empreints d’une réelle bravoure, à oser publiquement claquer la porte d’un système politique où des divergences sont apparues.
 
En répression, rien ne me fut épargné ! J’ai connu l’exil et un très rude univers carcéral au Nord du Togo, pour des motifs aussi fallacieux qu’hasardeux !
 
La juridiction saisie a par suite, statué au vu des éléments versés au dossier d’accusation que les faits qui m’étaient reprochés relevaient manifestement du harcèlement politique. Elle rendit en sérénité et en équité, un jugement de relaxe à mon bénéfice.
 
Le serviteur de l’intérêt général qu’est ma modeste personne politique, est homme de convictions et homme pourvu de compétences. À ce titre, j’affirme sans la moindre contestation possible, être crédité d’une grande et établie expérience dans le fonctionnement des Institutions de la République, avoir une parfaite maîtrise des prérogatives de [Puissance publique] et un savoir-faire en matière de régulation des arcanes de l’administration publique togolaise.
 
Droit dans mes bottes, je n’ai nulle intention de me laisser distraire par des histoires de corneculs.
 
À nouveau, je soutiens que des réformes majeures doivent dès à présent être menées avec courage afin que les formations politiques togolaises puissent jouer pleinement leur mission d’éveil des consciences civiques et d’ancrage d’une pratique politique et démocratique dans notre pays. En outre, les formations politiques doivent cultiver la courtoisie républicaine, et observer la bienséance républicaine.
 
À nouveau, j’affirme en responsabilité, que se recroqueviller dans une posture d’opposition radicale alors même qu’aux termes de la Constitution de la République du Togo, il est permis à l’actuel Président en exercice de se représenter et penser que faire jouer la rue pour l’en empêcher prospèrera, ne me semble pas être une option qui préserve la paix et la démocratie.
 
L’homme politique républicain et serviteur de l’intérêt général que je suis, mesure les enjeux de l’avenir de la Nation togolaise, dans un monde en pleine mutation.
 
Les onomatopées déversées à longueur de semaines dans la bulle médiatique togolaise ne sont pas de nature à ébranler les convictions républicaines d’un homme politique doté de capacités de résilience.
 
Le service du Togo commande acuité, humilité, compétence et discernement.