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Les vérités du commandant de bord sur le crash évité de l’avion du gouvernement revenant du Sommet de la Francophonie

Congo RDC - Societe
Selon l’opinion congolaise, l’avion du gouvernement ramenant le 1er décembre dernier, les officiels du dernier sommet de la Francophonie tenu à Dakar a failli faire crash.
Raison évoquée, la perte vertigineuse d'altitude ayant entrainé l’entrée d’air dans l’avion voire un atterrissage de manière fracassante. Cependant, un tel propos est "inexact, faux et complètement erroné", selon Bob Jansens, commandant de bord dudit avion. Selon lui, "il est donc factice de désorienter l'opinion publique sur un prétendu crash qui aurait été évité".

"En date du lundi 1er décembre 2014, 20 minutes après le décollage de l'aéroport de Dakar, pour regagner Kinshasa, avec des officiels congolais, une partie du hublot extérieur droit position 5 a cédé. Il faut noter que le système étant double, le hublot intérieur est resté en place", a souligné Bob Jansens. Par conséquent, "nous avons volontairement réduit d'altitude, en vue de poursuivre normalement le vol", a-t-il renchéri. Et la décision de ramener l’avion à Dakar est une décision de l’équipage, afin d’informer les passagers de la situation ; ceci compte tenu de "l'état d'esprit de quelques passagers, et le temps de vol restant pour regagner Kinshasa étant de 4 heures et 30 minutes".

Au vu de ces explications, le commandant de bord a apporté un démenti sur les trois supposées principales causes de ce supposé crash.
D’abord, il a souligné qu’il "est donc inexact" d'avancer que "l'avion avait perdu vertigineusement d'altitude" car "la descente s'est faite de manière contrôlée et voulue". Ensuite, avancer que "l'air extérieur entrait dans l'avion n'est pas vrai", car "un avion de ce type étant pressurisé, en cas de défaillance complète d'un hublot, c'est plutôt l'air comprimé de l'intérieur qui s'échappe, les masques d'oxygène tombent

automatiquement car à une telle altitude, l'être humain ne peut respirer et les passagers pouvaient être aspirés vers l'extérieur". Enfin, c’est "complètement erroné" de déclarer que "l'atterrissage s'est fait de manière fracassante". Selon lui, "l'avion a atterri de manière normale et nous n'avons pas eu besoin d'une assistance au sol pour ce faire".
Mais, pour les curieux, il les renvoie aux enregistreurs de vol qui contiennent les échanges entre l'équipage et la tour de contrôle de Dakar.

Des enregistrements qui "n'ont fait nullement part d'une situation d'urgence ou catastrophique qui aurait justifié le retour de l'appareil".
Immatriculé 9QC-GC est de type Gulfstream IV (GIV) de fabrication américaine. Acquis aux Etats-Unis en 2013, cet avion gouvernemental a subi des évaluations techniques rigoureuses et contrôles techniques réguliers par des équipes américaine et sud-africaine. Son dernier entretien complet remonte à juin 2014 à New York, aux Etats Unis. Au terme de ce contrôle, "il sied donc de relever qu'il est techniquement au point. Ce qui, par ailleurs, justifie qu'il peut voler dans le ciel de tous les pays du monde", a rassuré Bob Jansens, commandant de bord du 9QC-GC.