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Réformes constitutionnelles et institutionnelles/ Gilchrist Olympio, président de l’UFC : « Ces réformes sont importantes. Donc, nous devons voir les modalités pour les appliquer afin de ne pas disloq

Togo - Politique
Son parti, l’UFC (Union des Forces de Changement), principale formation de l’opposition politique à l’époque, à la faveur d’un accord politique signé en mai 2010 participe à la construction du Togo aux côtés du parti au pouvoir RPT (Rassemblement du Peuple Togolais) devenu par la suite UNIR (Union pour la République). Gilchrist Olympio était en début de semaine de la délégation togolaise qui était au Ghana voisin pour l’inauguration du complexe commercial West Hills Mall d’Accra et aussi de l’interconnexion ferroviaire Lomé-Aflao qui devra relier encore plus les deux Etats. Cette visite a été aussi l’occasion aussi bien pour le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé que pour son allié dans la gestion du pays de se prononcer sur les grands sujets aussi bien économiques, sociaux que politiques. Sur la question par exemple des réformes, le parti de Gilchrist Olympio y adhère pleinement mais pas à n’importe quel prix. Selon le président de l’UFC, «Ces réformes sont importantes. Donc, nous devons voir les modalités pour les appliquer afin de ne pas disloquer complètement notre pays ». Il a énuméré quelques uns des projets en cours au Togo et dont son parti et ses cadres sont partie prenante aux côtés du pouvoir en place mais également des populations togolaises. Quant à la question de la présidentielle de 2015, ce serait un leurre de croire que l’UFC n’y prendra pas part, à entendre M. Olympio. « Je pense que notre formation politique participera au prochain scrutin. Il n’y a pas de doute là-dessus. Mais la manière dont nous allons participer à ce scrutin reste une affaire du Congrès du parti. Ce congrès se tiendra d’ici quelques mois et nous allons prendre certaines décisions », a fait comprendre l’ancien leader charismatique de l’opposition togolaise.
Dans les lignes qui suivent, voici l’intégralité de la déclaration de Gilchrist Olympio.

« Notre rôle en tant que parti politique, c’est d’éliminer, pas complètement, les fluctuations qui arrivent dans notre pays, mais de les adoucir. Ce n’est pas notre intérêt de créer des problèmes parce qu’il faut en créer, de créer des difficultés parce que tout simplement nous sommes des partis de l’opposition. Ce que nous voulons, c’est de regrouper le maximum d’opinions dans notre pays pour qu’on puisse participer à sa construction. C’est l’avenir qui compte pour nous et il ne faut pas regarder tout le temps dans le rétroviseur.

D’abord, il y a la paix au Togo, une paix générale, les gens sont libres, il y a au moins une vingtaine de journaux, de radios, de télévisions dans le pays. Cela fait un grand pas en avant. Ensuite, nous avons beaucoup de projets en cours. Je soutiens à 100 % le projet de la Volta qui va permettre de canaliser de l’eau potable de la Volta vers le Togo. Nous avons plusieurs autres projets sur lesquels je travaille, notamment la vallée de l’Oti dans le Nord du Togo pour l’aménagement de l’Oti et en même temps, y créer un complexe sucrier. Dans ce domaine, je pense que nous sommes légèrement en avance sur le Ghana parce que je crois que notre complexe sera prêt avant celui du Ghana.

Je pense que notre formation politique participera au prochain scrutin. Il n’y a pas de doute là-dessus. Mais la manière dont nous allons participer à ce scrutin reste une affaire du Congrès du parti. Ce congrès se tiendra d’ici quelques mois et nous allons prendre certaines décisions.
Pour ce qui est des réformes institutionnelles et constitutionnelles, je peux vous dire tout de suite que c’est la politique fondamentale de notre parti et nous sommes en discussions avec le président Faure et avant lui, avec son père, pour dire que ces réformes sont importantes. Donc, nous devons voir les modalités pour les appliquer afin de ne pas disloquer complètement notre pays. Nous travaillons là-dessus et nous sommes tous dans une atmosphère d’optimisme et je crois que quelque chose de concret y sortira.

Sur la crise au Burkina Faso, je suis un peu triste. Je ne connais pas très bien la politique interne de ce pays mais je sais que pendant nos moments difficiles, le président (Blaise Compaoré) qui n’est plus au pouvoir en ce moment a déployé beaucoup d’efforts pour nous aider à sortir de notre crise. C’est comme cela que j’ai fait sa connaissance. Et une certaine solution a été apportée par les Burkinabè à leur problème. Je crois que de notre côté aussi, nous devons apporter nos solutions et pas nécessairement les importer, soit du Burkina, de la Tunisie, de l’Egypte où on parle du printemps arabe. Je ne conçois pas et n’adhère pas à cette façon de raisonner et de résoudre nos problèmes ».