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En réponse aux multiples revendications de réformes politiques, Faure Gnassingbé s’engage à respecter rigoureusement « la Constitution en vigueur »

Togo - Politique
En visite d’Etat depuis lundi dernier dans la capitale ghanéenne, le président togolais, Faure Gnassingbé, ne s’est pas privé de répondre à la sollicitation des médias étrangers pour en savoir plus sur la situation politique dans son pays.
Première réaction après les marches parallèles de l’opposition et du parti au pouvoir (qui pour réclamer des réformes, qui pour protéger les Institutions de la République), le chef de l’Etat togolais juge naturelle que l'opposition et les partis politiques aient « une opinion sur telle ou telle chose » mais selon lui, « ce vers quoi nous devons tous tendre, c'est la stabilité surtout, et le respect des dispositions constitutionnelles ».

A la sortie de son entretien ce mardi avec le président ghanéen John Dramani Mahama, a promis que, « la Constitution en vigueur sera rigoureusement respectée ». C’est bien là une réponse de Faure Gnassingbé qui affirme l’attachement de l’homme à appliquer les textes en vigueur dans son pays. Mais également, elle interpelle l’opposition politique à se rendre compte qu’il va falloir surtout par consensus en se débarrassant de l’extrémisme à tue tête parvenir à faire intégrer leurs propositions dans la Constitution togolaise pour les voir être exécutées par l’actuel occupant de la présidence de la République togolaise.

On se rappelle encore que depuis quelques mois et à l’approche de la présidentielle de 2015,la question des réformes politiques a refait surface au Togo. Ainsi, après le rejet en juin 2014 d’un projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles, par les députés du parti au pouvoir, majoritaire à l’Assemblée nationale faute de "consensus" sur l’application de la disposition relative à la limitation mandat présidentiel, c’est une opposition togolaise en colère qui ne manque pas l’occasion de réclamer à cor et à cri, la réintroduction de ce projet de loi pour son adoption.

Outre la marche du vendredi 21 novembre dernier, une autre, cette fois-ci des ODDH est prévue pour vendredi prochain, pour réclamer aussi ces réformes.

Parviendra-t-on à faire faire ces réformes si l’opposition continuait de s’enfermer dans son radicalisme selon lequel, la nouvelle disposition, une fois adoptée, prendra "effet immédiatement ? L’interrogation demeure vu que les députés de la majorité au pouvoir n’entendent pas voir quelque disposition des réformes de la Constitution togolaise barrer la voie au président sortant de se présenter à la présidentielle de 2015, pour être fait élire déjà par deux fois, en 2005 et 2010.

Ce sont là des positions diamétralement opposées qui ne permettent pas de s’attendre de si tôt à ces réformes, si tant est que les différents acteurs ne se décident pas à mettre de l’eau dans leur vin.

G.K / F.S, Lomé