Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 6:31:15 AM Vendredi, 19 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Le chef rebelle Cobra Matata se rend au gouvernement

Congo RDC - Politique
Le chef rebelle rd-congolais Banaloki Matata alias Cobra Matata, s'est rendu vendredi soir avec ses hommes de la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) aux Forces armées de la RDC (FARDC), à Bunia, chef-lieu de l'Ituri (province Orientale).
Une cérémonie s'est déroulée en présence du gouverneur de la province Jean Bamanisa Saïdi. Ce dernier a affirmé que les hommes de Cobra Matata et leurs dépendants sont attendus dans un camp de transit préparé à cet effet.
Après cette cérémonie, Jean Bamanisa a accordé une audience à Cobra Matata, vetû en tenue militaire avec un brassard taillé à la main et qui porte le nom colonel Cobra sans plus ni moins.
"J'appelle la population à ne pas paniquer car les Forces Armées de la RDC et nous sommes désormais un. Je vais travailler avec notre gouvernement pour une paix durable. J'ai donné mes conditions au gouvernement, comme un enfant qui vient auprès de son père qui a accepté. Nous avons encore parlé. Il n'y a rien de grave pour que je m'incline devant notre drapeau congolais", a déclaré Cobra Matata au sortir de cette rencontre.
Pour sa part, Jean Bamanisa a déclaré Cobra Matata "ne va plus retourner en brousse".
Selon la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), près d'un millier de miliciens de la FRPI sont regroupés à Aveba, dans la collectivité de Walendu Bindi, où ils sont pris en charge par le gouvernement.
Certains observateurs doute que la réddition de Cobra Matata apporte la paix dans l'Ituri en raison de la présence de pluseurs groupes rebelles dans les zones minières, estimant qu'il s'agit d'une étape dans le long processus de pacification du district de l'Ituri, reconnu comme la ceinture d'or de la RDC. Par ailleurs, des combattants de la FRPI ont fait savoir qu'ils refusent de se rendre aux FARDC, qu'ils accusent d'avoir commis des graves excations contre les populations civiles lors de leurs opérations militaires dans les villages de l'Ituri.
Pour plusieurs observateurs, la pacification de l'Ituri dépend de la neutralisation des autres groupes rebelles encore actifs dans cette partie du pays et de l'arrêt du trafic d'armes. Fin