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FRATERNITE MATIN
"Si nous avions un autre moyen pour nous faire entendre, nous l'aurions fait sans perturber votre sommeil. Nous nous en excusons car les militaires ne revendiquent pas", a indiqué le maître quartier Ouattara Issiaka, porte-parole des militaires fondeurs lors d'une rencontre avec le président de la République. Cette rencontre s'est tenue jeudi dans l'après-midi après un entretien d'une demi-heure avec les émissaires du gouvernement à l'état- major. Poursuivant, il a indiqué que les soldats sont restent loyaux à la République et ne sauraient poser des actions allant contre les efforts énormes du gouvernement. C'est pourquoi il a tenu à rassurer le Chef de l'Etat sur leur vigilance à faire en sorte que leur mouvement de mécontentement ne soit pas récupérer par d'autres personnes. Très satisfait de cet esprit républicain de ces soldats, le président Alassane Ouattara a exprimé sa satisfaction d'avoir été compris par ces derniers dès les premières heures de leur mouvement. Il a rassuré ses hôtes du jour sur le fait que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour satisfaire toutes leurs revendications. Les militaires de grade de caporal, avaient quatre revendications. Les arriérés de 2009 à 2011, une question sanitaire, la question de leurs baux et enfin une revendication relative à leur grade.
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SOIR INFO
Comme annoncée lors de la réunion tenue mercredi 12 novembre dernier à la Bourse du travail de Treichville, la rencontre membres de la Cosymef-ci a effectivement eu lieu mercredi. Selon une source proche de la Coordination des syndicats du Ministère de l'Economie et des Finances de Côte d'Ivoire (Cosymefci), une rencontre s'est tenue mercredi entre le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et les 16 syndicats du ministère de l'Economie et des Finances. Une séance de travail qui, malheureusement, a accouché d'une souris. "Nous n'avons rien obtenu de cette rencontre qui puisse nous permettre de calmer nos camarades. Le Premier ministre ne nous a pas rassurés. Il ne nous a pas apaisés, ne nous a pas donné d'espoir", a confié notre informateur. Car, a poursuivi notre source, ''sur les points essentiels de la revendication, le Premier ministre a fait du dilatoire en estimant qu'il n'avait pas reçu les propositions détaillées des syndicats. Alors que nous sommes persuadés qu'il les avait'', a-t-il déploré. La conviction, pour cet agent, c'est donc que le Premier ministre veut pousser les syndicats à bout. "Il veut que allions en grève et que la Côte d'Ivoire en paie le prix", a soutenu notre interlocuteur qui a rappelé que le mot d'ordre de grève lancé depuis le 09 septembre dernier court toujours et que les lundi 24, mardi 25 et mercredi 26 novembre, ''on pourrait voir tous les services financiers publics fermer''.
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L'INTER
Le Syndicat national des producteurs d'eau agréés en Côte d' Ivoire (Synapea-ci) a, lors d'une conférence de presse, annoncé une grève pour le mardi 25 novembre. Cette grève se situe dans le cadre de la décision du gouvernement d'interdire l'importation, la commercialisation, l'utilisation et la détention des sachets plastiques en son arrêté du 22 mai 2013. Le président du Synapea- ci, Gervais Ekoun, a traduit l'inquiétude des producteurs d'eau en sachets en dénonçant les séquestrations d'employés, la réquisition de matériels de production et de véhicules de livraison faites par la brigade de l'environnement. "Le mardi 25 novembre, nous ferons un sit-in à la Primature pour dénoncer toute cette injustice à notre égard. Nous allons marcher pour notre activité. Je demande à tous les producteurs d'eau de reprendre leurs activités de vente, de production d'eau à partir d'aujourd'hui. Nous demandons à l' Etat d'intéresser la population aux sachets plastiques afin que le chômage soit réduit dans notre pays", a affirmé Gervais Ekoun. Il a ajouté que l'Etat devrait sensibiliser les consommateurs à un nouveau comportement citoyen, contribuer au ramassage des déchets plastiques au côté des autres acteurs et continuer d'exercer en sachet biodégradable. Fin
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