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A la Plage de Lomé, les militants et sympathisants de l’Unir sont appelés à rester mobilisés et s’inscrire massivement sur la liste électorale prochainement

Togo - Politique
De milliers de personnes se réclamant du parti Union pour la République (Unir) parti au pouvoir ont battu les pavés vendredi dans la capitale togolaise. Cette manifestation fait suite à l’appel lancé par le parti au Pouvoir à ses militants pour demander le respect des institutions. Ceci fait suite à l’appel fait par huit partis de l’opposition réunis au Combat pour l’Alternance en 2015 (CAP 2015) à leurs militants et sympathisants pour exiger les réformes avant les élections présidentielles dont aucune date n’est encore fixée.
Au niveau du parti Unir, de nombreuses associations avaient de leur côté lancé des appels à leur base à sortir massivement en vue de démontrer que le "monopole de la rue n’appartient à personne".

Les manifestants en soutien au pouvoir étaient partis peu avant 9 Heures du Colombe de la Paix. Ils ont battu les pavés à travers les principales artères avant de chuter à la Plage de Lomé en face de l’ex-palais président la Marina où un grand apatame était dressé pour la circonstance. Parmi la foule des manifestants, on notait la présence de nombreuses personnalités dans l’actuel gouvernement.

Sur des différentes pancartes portées par les militants pour la plupart habillés en blanc à l’effigie du parti ou en bleue, on pouvait lire « Ne touche pas à ma constitution", "non à la violence", personne n’a le monopole de la rue". D’autres pancartes géantes portaient d’autres inscriptions : "Président Faure, merci pour les infrastructures, président Faure pour le 3e quai" etc.

A la plage, deux discours ont été prononcés. Il s’agit de celui du président de la Nouvelle Jeunesse en Soutien au Président Faur (NJSPF), Noël De Poukn.
Face à a foule, M.De Poukn a lancé un appel à la mobilisation avant de rappeler les grands efforts du président Unir, Faure Gnassingbé.

Pour De Poukn, plus que jamais, le parti sonne l’heure de la mobilisation. "Nous voulons exprimer notre détermination pour la sauvegarde des institutions de la République. (….). Certaines personnes se disant opposant, sont jaloux du pouvoir pour le pouvoir veulent remettre en cause les efforts du gouvernement. Comment comprendre que les soi-disant opposants ont entendu la veille des élections pour exiger les réformes ?", se demande M.De Poukn.

A en croire le président de NJSPF, la marche de l’opposition c’est d’aboutir aux évènements de Burkina Faso pour préparer des actions violentes en vue de déstabiliser le régime et obtenu le départ de Faure Gnassingbé.

"Nous disons non, nous soutenons Faure Gnassingbé jusqu’au bout », fait savoir M.De Poukn qui a profité de l’occasion, pour lancer un appel à la base de s’inscrire massivement sur la liste électorale une fois ouverte.

"Marcher c’est bon, mais s’inscrire sur la liste électorale c’est mieux", a souligné M.De Poukn.

Mme de Souza Raymonde de la Convention des Femmes pour Unir (CFU) a de son côté réitéré l’appel à la mobilisation pour défendre une cause."la sauvegarde des institutions de la 4e république.

Rappelons que les militants et sympathisants de l’Unir sont conviés le 28 Novembre prochain pour répondre massivement à une seconde marche.