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FRANCOPOL et l’OIF en guerre contre les violences basées sur le genre

Togo - Societe
La ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Mme Ahoefa Dédé EKOUE, a ouvert mercredi le séminaire régional sur les enjeux de la formation policière dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Des responsables de formation policière du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal et du Togo participent à cette rencontre initiée avec l’appui technique et financier du FRANCOPOL (premier réseau international francophone de formation policière) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

‘’L’ambition est de dresser un état des lieux de la situation en Afrique de l’Ouest sur les violences faites aux femmes et de faire reconnaitre l’enjeu majeur de la formation policière dispensée au sein des écoles’’, a indiqué Tharcisse URAYENEZA, directeur régional de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest.
Pour la ministre EKOUE , ‘’le séminaire permettra aux forces de sécurité de disposer des outils nécessaires et des orientations stratégiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes’’, a-t-elle indiqué.
‘’Il est important de monter en puissance sur la répression de violences faites aux femmes et aux filles car, à défaut de cela, nous encourageons les agresseurs à continuer à poser leurs actes destructeurs sur les femmes et les filles, les empêchant ainsi de jouir de leurs droits, de se réaliser pleinement, de contribuer de manière optimale au développement de notre pays’’, a renchéri la ministre.

Selon les résultats d’une étude réalisée en 2010 sur les violences basées sur le genre, les femmes n subissent diverses formes. On distingue parmi ces formes, les violences psycho morales (91%), économiques (34%), physiques (41%).

A ceci s’ajoute, les violences sexuelles (33%), institutionnalisées (20%) et les mutilations génitales féminines (6,9%).
22% sont dans l’ensemble des violences physiques en dehors des familles ; ‘’elles sont répandues dans toutes les couches sociales quelles que soient le niveau d’instruction, la culture ou la religion, et se rencontrent dans plusieurs lieux publics ou privés’’, fait observer la ministre EKOUE.

Louis B.