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Politique: une plateforme pour exiger le respect des constitutions

France - Politique
Réunis dans la capitale française le vendredi dernier, des opposants africains ont adoptés sur une plateforme contre les projets de réformes constitutionnelles sur le continent africain. Une première dans l’histoire des oppositions africaines !
A la veille de révolution du peuple burkinabè qui a vue partir Blaise Compaoré, après 27 ans de pouvoir, plusieurs initiatives naissent pour mettre en garde les présidents qui ambitionnent encore s’éterniser au pouvoir. Des opposants venus de huit pays d’Afrique ont signé la « déclaration de Paris » contre les révisions constitutionnelles.

La crise politique au Burkina Faso semble avoir donné du pouvoir aux opposants africains. Des opposants de huit pays africains ont signé à Paris une déclaration commune pour demander le respect des règles constitutionnelles. Autour d’une même table, se sont réunis une vingtaine d’opposants de Centrafrique, de République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville, du Burundi, du Bénin, du Sénégal, du Gabon et de la Guinée Equatoriale... Des pays avec un risque de changement de la constitution par les actuels chefs d’Etats, pour se maintenir au pouvoir.

Pour les participants de la réunion, « le glas a sonné à la volonté maladive de certains chefs d’Etat africains de réviser ou de changer les Constitutions de leurs pays. L’expérience burkinabé constitue désormais un exemple pour l’Afrique entière ».

A la manœuvre, derrière l’organisation de cette plateforme, on trouve un autre congolais, le co-organisateur Gabriel Maindo, qui en appelle à la responsabilité politique des dirigeants africains, mais aussi des opposants : « Nous devons résister et affronter tous ceux qui ne veulent pas respecter l’ordre républicain, comme défini dans nos Constitutions ».

Dans le document commun signé par les participants de la première plateforme panafricaine des partis d’opposition, les signataires demandent « le respect des Constitutions en place et de la limitation des mandats des présidents, l’organisations d’élections libres, transparentes et crédibles ainsi que le respect scrupuleux du caractère républicain des armées nationales ».

A la suite de la signature de la « déclaration de Paris » (1), les participants à la réunion de Paris ont prévu de se retrouver régulièrement. Un groupe de contact des oppositions africaines et un Comité de suivi ont été créés.