La ville Chibok retombe aux mains des forces armées nigérianes
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Nigéria
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L’armée nigériane aidée par des miliciens locaux, a repris la ville de Chibok, dans le nord-Est du Nigéria deux jours après son invasion par le groupe islamiste Boko Haram.
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La ville de l’Etat de Borno était tombée aux mains de ces islamistes jeudi dernier au terme de plusieurs heures de combats entre les islamistes et les miliciens locaux.
La reprise par les autorités de la ville associée au rapt des lycéennes semble stratégique pour le président Goodluck Jonathan qui a annoncé sa candidature à sa propre succession l'année prochaine.
Mais la recrudescence des violences est d’autant plus compromettante avec l’attentat kamikaze qui a fait dans un marché de téléphones portables à Azare, dans l'Etat de Bauchi, à l'ouest du Borno, au moins 13 morts et 65 blessés, selon un communiqué du porte-parole provincial de la police, Haruna Mohammed.
Aucune revendication n’a été faite pour ce troisième attentat dont le mode opératoire est similaire à celui de Boko Haram.
Plusieurs témoins ont affirmé avoir vu la Kamikaze, une femme, qui est entré dans le marché de téléphone portable à Azare à la fermeture avant qu’elle ait actionné l’explosif dissimulé sous sa robe.
Les mêmes sources ont témoigné avoir vu deux hommes accompagnés la kamikaze peu avant l’explosion.
Les deux hommes ont ensuite été capturés par la foule en colère et l'un d'eux a été lynché à mort, sa tête paradant au bout d’une lance plus tard dans la soirée avec une foule en colère qui accusait la classe politique d’être responsable des violences islamistes.
La campagne débute
C’est dans cette atmosphère de violence qu’a débuté la campagne électorale dimanche dernier, au Nigeria, pour les élections générales prévues en février prochain.
L'insécurité dans le nord a été au centre des préoccupations de cette campagne pour les élections législatives et présidentielles prévues le 14 février 2015 avec la participation de 29 partis politiques.
Le Nord du pays est en proie à des attaques et de violences incessantes portant la marque du groupe islamique Boko Haram avec son cortège de victimes.
Le président Goodluck Jonathan en a d’ailleurs fait son cheval de bataille pour la campagne électorale en affirmant qu’il allait ramener la paix s’il était réélu.
Eric K.
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