Cinq candidats pour la présidence de la transition
|
Burkina-Faso
-
Politique
|
Cinq personnalités ont été choisies par civils et armée comme candidates au poste de président de la transition du Burkina Faso, un président de transition qui dirigera le pays jusqu'aux élections prévues fin 2015. Sa nomination selon des sources proches de l’armée doit intervenir « lundi au plus tard » Dans les starting blocks les personnalités suivantes
|
Mgr Paul Ouédraogo, religieux
Archevêque de Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays, suscite l'adhésion générale malgré la réticence de sa hiérarchie. Il fait l’unanimité tant du côté de l’armée, l’opposition et la société civile
Mgr Paul Ouédraogo n'est pourtant pas candidat. "Je ne l'envisage pas. Ce genre de pouvoir, le clerc ne s'y engage pas", avait-il tranché en début de semaine au micro de Radio France internationale. L’opposition et la société civile justifient leur choix par la possibilité d'une dérogation éventuelle du Vatican, qu'elles espèrent obtenir en faisant pression, par leur consensus, sur les autorités catholiques.
Cherif Sy, journaliste Fils d'un ancien général et d’obédience Sankariste. Fondateur et directeur de publication d’un hebdomadaire très critique vis-à-vis de l'ancien pouvoir, Sy est depuis plusieurs années président des éditeurs de la presse privée burkinabè. Son handicap est sa faible stature internationale. Cherif Sy y aurait donné son accord3
Newton Ahmed Barry, journaliste Egalement journaliste , Barry a créé l'Evènement, un hebdomadaire très critique vis-à-vis de Blaise Compaoré. En août dernier, il avait publié une "note d'alerte" affirmant que "de graves menaces" pesaient sur sa vie du fait de son statut de "journaliste d'investigation" placé "dans le collimateur du régime" Compaoré.
Ancien présentateur vedette de la télévision publique burkinabè, Newton Ahmed Barry s'est distingué en démissionnant avec fracas après l'assassinat de Norbert Zongo, un journaliste tué en 1998 alors qu'il enquêtait sur la mort du chauffeur de François Compaoré, le frère de l'ex-chef de l'Etat.
Joséphine Ouédraogo, ex-ministre Tout comme Mgr Ouédraogo, Joséphine Ouédraogo est soutenue par l’armée .Sociologue et ministre de l'Essor familial et de la Solidarité sous Thomas Sankara de 1984 à 1987. Mme Ouédraogo a quitté le Burkina à la mort de Thomas Sankara
Fonctionnaire au sein de la Commission économique africaine, un organe onusien, puis de l'ONG Enda tiers-monde à Dakar. Madame Ouédraogo est mal connue dans son propre pays, où elle est rentrée en 2012.
Michel Kafando, diplomate Michel Kafando, également proposé par l'armée, est une figure de la diplomatie burkinabè, qui a été ambassadeur de la Haute-Volta (l'ancien nom du pays) puis du Burkina Faso auprès des Nations unies, respectivement en 1981-1982 et 1998-2011.
M. Kafando a également été ministre des Affaires étrangères dans plusieurs gouvernements, entre 1982 et 1983, avant l'arrivée au pouvoir de Thomas Sankara, quand le pays connaît une forte instabilité.
|
|
|
|
|
Togo - Feu vert pour le démarrage des championnats
iciLome
Togo
-
Dimanche, 17 Janvier 2021
Après une saison tronquée par la crise sanitaire, la Fédération Togolaise de Football (FTF), dans une note circulaire datée du 15 janvier 2021, annonce le démarrage dans les procha
...Sport
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|