L'Union européenne soutient les réformes marocaines
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Maroc
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Economie et Finances
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La semaine dernière, l'Union européenne a promis d'accorder au Maroc la somme de 890 millions d'euros au cours des trois prochaines années en soutien aux réformes démocratiques.
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Ces subventions sont destinées au renforcement de la gouvernance démocratique et de l’Etat de droit, à l'emploi et à la croissance durable, ainsi qu'à l'amélioration de l'accès au services de base. Elles viendront également soutenir la société civile.
Le Maroc est ainsi devenu le plus grand bénéficiaire de l'aide accordée par l'Union européenne à la suite de la signature de ce protocole d'accord signé le 5 novembre à Rabat.
Mohamed Boussaid, ministre marocain des Finances, s'est félicité de ce pacte de financement. Il a ajouté qu'il venait consacrer les choix judicieux effectués par le Maroc en termes de politique économique et sociale et de respect des valeurs fondamentales de la démocratie.
L'ambassadeur de l'UE au Maroc, Rupert Joy, a souligné la confiance de l'UE dans l'agenda de réformes du Maroc.
"Ce nouvel engagement pour la période 2014-2017 représente une vraie reconnaissance de l’exemplarité du partenariat de l'UE avec le Maroc", a expliqué Joy.
Ces subventions "reflètent la détermination de l'Union européenne à soutenir le gouvernement marocain dans ses efforts visant à répondre aux aspirations de la population, et à transformer les réformes initiées en 2011 en progrès tangible", a ajouté l'ambassadeur.
D’après le politologue Hamza Zyadi, ce mécanisme consacre le principe de "donner plus pour recevoir plus".
Zyadi estime que les pays du Maghreb gagneraient à unifier leurs efforts afin de mieux bénéficier de la coopération avec les partenaires internationaux aussi bien au niveau du soutien des programmes sociaux tels que l’emploi ou encore du partenariat économique "gagnant-gagnant."
Si les pays du Maghreb avaient créé un pôle économique régional, ils auraient pu gagner plusieurs points en termes de croissance, selon cet expert.
Un avis partagé par l’économiste Ahmed Charfi qui signale que l’avenir de la région réside dans l’étroite coordination entre les pays maghrébins qui doivent s’appuyer sur leur complémentarité afin d’atteindre le développement escompté.
"Deux piliers sont fondamentaux pour le développement : l’instauration de la démocratie et la promotion de l’économie régionale. Si les pays du Maghreb œuvrent la main dans la main, ils pourront lutter contre les maux sociaux en commun tel que le chômage, les disparités spatiales et sociales ainsi que la pauvreté", explique-t-il.
"Ensemble, ils pourront gravir les échelons du progrès en vitesse", ajoute cet économiste.
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