Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 4:13:32 PM Mardi, 23 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Le Mali dans la panique d'un nouveau décès par le virus Ebola. Enquêtes et analyses.

Mali - Societe
Le virus Ebola a fait une troisième victime à l’Hôpital Gabriel Touré à Bamako dans la soirée du 13 novembre 2014.
Selon la source proche de l’Hôpital Gabriel Touré qui a donné l’information, les premiers tests effectués sur un cas suspect se sont révélés positifs.
Il s’agit d’une petite fille amené par sa famille à l’hôpital Gabriel Touré, qui décéda jeudi 13 novembre dernier.

Selon un confrère de la presse, ‘’ La fille est morte dans le centre d’isolement d’Ebola ce jeudi avant même l’arrivée des résultats de ces tests ‘’.
Le Mali est-il à l’heure d’une nouvelle propagation du virus Ebola ? Toutefois l’heure parait grave pour les habitants de Bamako et du pays tout entier.
Un infirmier malien ayant eu contacte avec un patient guinéen à la clinique pasteur, est mort d’Ebola lundi 11 novembre dernier, après le décès du patient quelques jours plus tôt.

La clinique pasteur avait donc été mise en quarantaine, personnels et patients compris, pour des tests d’observation.
25 personnes avaient été mises en isolement après le décès d’une petite fille à Kayes à l’Ouest du pays des suites d’Ebola, il y a deux mois avant d’être libérées le 11 novembre dernier.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué avait déclaré que 25 personnes ont été suivies pendant 21 jours pendant la durée maximale d’incubation du virus et ont donc été libérées du système de surveillance.

Enquêtes et analyses

Alors que plusieurs personnes ont été placées en quarantaine à Bamako, après l’apparition de nouveau cas sur le territoire malien, la présidence annonce l’ouverture d’enquêtes.

Selon le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, il s’agit d’identifier la ‘’chaîne de négligences coupables ‘’.
Les autorités sanitaires se défendent, affirmant qu’elles n’ont pas été informées suffisamment tôt de la situation. Des accusations rejetées par l'administration de la clinique.
Ces enquêtes avaient été demandées par une partie de la population et de la presse pour identifier et sanctionner les responsables du deuxième cas importé d'Ebola dans le pays.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré renoncer à un déplacement à l'intérieur du pays prévu samedi, au motif de pouvoir suivre l’évolution de l’épidémie.

Espoir au Libéria ?

Au moment où de nouveaux cas d’Ebola apparaissent au Mali, le Libéria, pays le plus touché par l’épidémie, n’a plus enregistré de nouveau cas du virus.

Les autorités libériennes ont annoncé jeudi dernier qu'elles ne prorogeraient pas l'état d'urgence qui a été en vigueur depuis le mois d'août jusqu'au début novembre.

Le couvre-feu nocturne restera en vigueur mais l'état d'urgence lui-même, qui a permis de restreindre les déplacements dans les régions les plus touchées, est levé d’après une déclaration présidentielle.
Ellen Johnson Sirleaf, la présidente libérienne, a motivé cette décision par les "progrès que nous avons constatés, conjugués à diverses mesures et aux interventions en cours".

Le Liberia déplore plus de 2.800 décès dus à Ebola, sur un total de 5.160 morts dans le monde (presque essentiellement en Afrique de l'Ouest) depuis le début de l'épidémie en mars dernier.

La Sierra Léone s’enfonce !

Les incidences diminuent en Guinée et au Liberia, alors même qu'elles sont en nette augmentation en Sierra Léone, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a fait état d'un total de 14.068 cas dans la région depuis mars.

Dans la semaine du 2 au 9 novembre dernier, 421 nouveaux cas ont été enregistrés en Sierra Leone, notamment dans l'ouest et le nord de ce pays, et la fièvre hémorragique s'étend vite dans la capitale Freetown, ainsi que dans le sud-ouest de la Guinée près de la frontière libérienne, note l'OMS.
Les autorités maliennes, elles, s’étaient donné jusqu’au 6 décembre 2014 pour déclarer officiellement la fin de l’épidémie si aucun nouveau cas ne se présentait.

Eric K.