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Après un troisième mort d'Ebola, la presse dénonce la non fermeture de la frontière avec la Guinée

Mali - Societe
Après la mort d'une troisième personne victime de la fièvre Ebola au Mali, la presse locale dénonce la décision du gouvernement de ne pas fermer sa frontière avec la Guinée d'où est venue la contamination.
La troisième victime dont la mort mardi a été annoncée jeudi par la presse, était l'hôte malien du patient guinéen mort, selon toute vraisemblance, de la maladie à virus Ebola.
L'infirmier malien qui a traité ce patient, un imam venu de la Guinée voisine, est également décédé mardi à Bamako.
En fin octobre, le premier cas positif avait été détecté à Kayes (sud-ouest du Mali) sur une petite fille venue de Guinée qui est décédé.
Pour le quotidien L'Indépendant, "la non-fermeture de la frontière avec la Guinée est à l'origine des cas enregistrés au Mali". "Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, en prenant cette mesure exceptionnelle de ne pas fermer notre frontière avec la Guinée a, du coup, exposé la population à cette maladie qui se propage rapidement", ajoute le quotidien.
Pour sa part, le journal Nouvelle Libération s'interroge : "Il sert à quoi de ne pas fermer les frontières quand on sait qu'aucune disposition n'est prise pour empêcher de telles situations ? Et qu'au niveau de ces mêmes frontières on ne dispose d'aucun instrument pour pouvoir détecter le virus et les agents à la frontière se content de demander aux passagers si "personne ne tousse" ou n'a "une température élevée".
Le quotidien gouvernemental, L'Essor, a aussi titré "deuxième victime malienne d'Ebola : le temps des questions et des nouvelles précautions".
48 personnes dont 22 casques bleus de l'ONU, sont mises en quarantaine dans la clinique Pasteur de Bamako où a été détecté le second cas positif de la maladie à virus Ebola au Mali. Fin