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La crainte d’une nouvelle propagation du virus Ebola persiste

Mali - Societe
Le Mali devient le dernier pays ouest-africain touché par Ebola à l’heure où le cap des 5000 morts est franchit depuis l’apparition de l’épidémie en Afrique sub-saharienne. Le pays lutte depuis mercredi 12 novembre dernier pour endiguer l’épidémie après plusieurs décès de ressortissants guinéens à Bamako.
Le décès d’un infirmier malien mardi 11 novembre dernier après un contact avec un patient guinéen atteint du virus Ebola dont il était mort lui aussi à la clinique Pasteur de Bamako, a augmenté la psychose de peur dans tout le pays.

Les autorités maliennes ont alors placé de façon préventive tout le personnel soignant de la clinique en quarantaine ainsi que les patients qui s’y trouvaient encore.
Toute hospitalisation, tout traitement de patient a été suspendue et la clinique reste en état de confinement.
malade depuis Conakry
Les derniers décès résultent de l’entrée au Mali d’un ressortissant de Guinée, où l’épidémie s’est déclarée en décembre 2013.

Souffrant d’une maladie non diagnostiquée, il s’était rendu en voiture avec quatre membres de sa famille le 25 octobre dernier à Bamako pour être admis à la clinique Pasteur. Trois des quatre accompagnants ont été testés positifs et étaient traités en Guinée, le quatrième, sa première épouse, étant décédée le 6 novembre, a précisé l’OMS.

Le patient guinéen a été admis à la clinique Pasteur pour traiter une «insuffisance rénale», a indiqué une source médicale malienne, expliquant qu'«à sa mort, on a découvert que deux membres de sa famille sont déjà morts d’Ebola, mais il l’a caché».

Ce patient guinéen est décédé le 27 octobre dernier, de même qu’un ami venu lui rendre visite, a indiqué l’OMS, précisant que tous deux, non testés au virus, sont considérés comme des cas probables d’Ebola.

En raison de son statut, le corps de l’imam avait été lavé rituellement dans une mosquée de Bamako, pratique proscrite en cas d’Ebola, les cadavres étant particulièrement contagieux, avant d’être ramené dans sa localité de Koulémalé, frontalière entre les deux pays, pour les funérailles, a souligné l’OMS.

Le Mali avait auparavant connu un premier cas, une fillette de deux ans venue de Guinée et décédée le 24 octobre dernier dans la localité de Kayes à l’Ouest du Mali.

L’épidémie, la plus grave de l’histoire de cette fièvre hémorragique identifiée en 1976 en Afrique centrale, a fait 5 160 morts sur 14 098 cas recensés, dans leur immense majorité au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrêté au 4 novembre 2014.