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Colère des familles des lycéennes enlevées contre les autorités nigérianes

Nigéria - Societe
Les familles des lycéennes enlevées par Boko Haram, ont manifesté à Chibok au Nigéria mercredi 5 novembre dernier contre l’enlèvement de leurs filles et le mutisme des autorités après les dernières attaques de la secte islamique.
L’espoir de ces femmes semble tombé dans l’utopie face à une situation qui ne cesse de s’aggraver avec un regain de tension entre la secte islamique Boko Haram et le gouvernement nigérian.
Après l’annonce faite par les autorités nigérianes le mois dernier, de la libération des 200 lycéennes enlevées en avril par Boko Haram et d’une signature de cessez-le-feu, rien n’a toujours changé.
Aucune des lycéennes n’a depuis recouvré sa liberté et les familles sont au porte du désespoir et en colère contre un gouvernement qu’elles qualifient, selon elles, d’impuissant face à la secte islamique.
Pendant que les lycéennes sont sous l’emprise de leurs ravisseurs, les familles, elles, s’en prennent au gouvernement, les nerfs à bout.
Les autorités avaient annoncé dernièrement qu’ils avaient concluent un accord avec Boko Haram sur le cas des lycéennes enlevés.
Mais Boko Haram a démenti vivement ces informations sur un quelconque accord entre lui et les autorités précisant que les filles allaient bien et qu’elles étaient toutes converties à l’islam et mariées selon les préceptes de l’islam.

Cette communication désastreuse des autorités n’est pas une nouveauté. Plusieurs fois depuis le début de l’année, des annonces ont été faites sans que pour autant les actes suivent, ce qui provoque la colère d’une population qui craint pour sa sécurité.
En juin dernier, le maréchal Alex Badeh avait fait une sortie médiatique fracassante affirmant «la bonne nouvelle pour les filles, c’est que nous savons où elles se trouvent, mais nous ne pouvons pas vous le dire ». Il avait, néanmoins refusé de donner plus d’informations pour ne pas mettre en péril la vie des lycéennes ou pour ne pas provoquer un départ massif des geôliers terroristes de Boko Haram avec leurs victimes.

Eric K.