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Des hommes armés enlèvent 6 employés d’Agip et tuent 4 policiers dans le Delta du Niger

Nigéria - Societe
Quatre (4) policiers tués dans la région pétrolifère du Delta du Niger au sud du Nigéria, et six employés nigérians d'une compagnie pétrolière kidnappés, tel est le bilan annoncé mardi par la police locale des suites d’une attaque d’hommes armés en hors-bord à Nembe Creek, dans l'Etat de Bayelsa.
« Quatre policiers qui escortaient un bateau ont été tués, et six employés d'une compagnie pétrolière ont été enlevés par des hommes armés à bord d’un hors-bord », a annoncé Mustapha Anka, porte-parole de la Joint Task Force (JTF), une force conjointe de la police et de l'armée déployée dans cette région.
Des sources proches de la JTF laissent entendre que les otages emportés par les hommes armés sont des employés de la filiale locale de la compagnie Italienne Agip, qui elle-même fait partie du géant pétrolier ENI.

Les employés de compagnies pétrolières, qui circulent en bateau entre les différentes criques de cette région marécageuse, sont souvent la cible d'enlèvements. La plupart du temps ils sont relâchés sains et saufs après le versement d'une rançon.

Cette partie du delta du Niger qui abrite la plus importante industrie pétrolière d’Afrique avec une production de plus de deux millions de barils brut par jour, connait depuis des années de violentes instabilités, qui ont diminué après l’accord d'amnistie conclu en 2009 avec les rebelles actifs dans la région.
Cependant, la criminalité est restée importante dans la région, avec des vols massifs de brut et des enlèvements fréquents, qui font craindre à de nouveaux regains de tension. Cette crainte est d’autant plus persistante à l’approche de la fin du programme de réinsertion des ex-rebelles prévu par cet accord, l'année prochaine.

Le programme de réinsertion prévoyait notamment une formation professionnelle pour ceux qui acceptaient de déposer les armes, mais d’après plusieurs experts, les chefs de gangs ont surtout perçu de grosses sommes d'argent et pourraient reprendre les armes s'ils n'étaient plus payés.