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L'armée française renforce ses positions dans le nord du mali dans une lueur d’espoir à Alger

Mali - Societe
L’armée française va renforcer son dispositif présent dans le nord du Mali à cause du retard pris dans le déploiement des forces de la Minusma, selon Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense.
"Le nord du Mali est fragilisé parce que la Minusma n'a pas été au rendez-vous au moment où il le fallait. (C'est pourquoi) les forces françaises vont prendre le relais, à Tessalit en particulier, de façon intérimaire", a-t-il poursuivi.

Les autorités française ont annoncé jeudi dernier qu’elles allaient y renforcer leurs moyens militaires, en partie, redéployés ces derniers mois vers d’autres régions du Sahel, en raison d’une augmentation d’attaque de Djihadistes qui ont ciblé les contingents tchadiens et nigériens de la Minusma.

"Il s'agit d'actes résiduels, mais on sent une volonté des groupes armés terroristes de reprendre un peu des positions. C'est dû en grande partie au fait que l'acheminement d'armes par la voie du sud de la Libye est devenu de plus en plus conséquent", a souligné le ministre de la Défense.
La Minusma, déployée à 22% seulement au nord de "la boucle du Niger" qui relie Tombouctou et Gao, "manquait beaucoup de moyens logistiques au début de son installation", a-t-il noté, sans plus de précisions.

Le ministre a expliqué que la présence française resterait renforcée le temps de cette mise en œuvre, parallèlement à la montée en puissance de la Minisma, mais a réfuté toute comparaison avec la situation au début de l'opération française Serval en janvier 2013 où "le Mali dans son ensemble était alors menacé dans son intégrité".

A Alger, un préaccord se profile

"Il faut que pendant la mise en œuvre de ces accords, la force française soit davantage déployée au nord pour assurer la sécurisation des décisions", a indiqué le ministre français de la Défense.
Le texte, soutient le ministre Abdoulaye Diop, ne parle ni d’autonomie ni de fédéralisme. Il constitue une bonne base pour un préaccord.

La restitution des résultats de la rencontre entre le gouvernement et les groupes armés du 20 au 23 octobre dernier à Alger, sous la conduite de la médiation internationale a débuté samedi par une conférence de presse à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.

La rencontre était animée par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, chef de la délégation malienne, Abdoulaye Diop, et ses collègues de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Construction des régions du nord, Hamadoun Konaté et de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed.

Dans sa déclaration liminaire, le ministre Abdoulaye Diop a déclaré que la rencontre qui vient de se tenir dans la capitale algérienne a permis à l’équipe de la médiation internationale de présenter un document de synthèse élaboré sur la base des propositions faites par les différentes parties (le gouvernement, la Coordination des mouvements de l’Azawad et les Mouvements signataires de la plate forme d’Alger). Il a précisé que cette rencontre se situait dans le cadre de la phase II des pourparlers qui doit en principe aboutir à la signature d’un préaccord.

Le chef de la délégation malienne a apprécié le contenu de ce document de synthèse qui ne remet pas en cause les principes fondamentaux du pays à savoir le respect de l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la forme laïque et républicaine de l’Etat.

Il a aussi expliqué que les éléments de propositions de la médiation concernent les questions politiques et institutionnelles, les questions de défense et de sécurité, les questions de développement économique, social et culturel et les questions humanitaires, de réconciliation et de justice.