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«Le moteur de la croissance économique est lancé et ne va pas s ' arrêter», selon le Dg de la Banque mondiale

Maroc - Economie et Finances
Ces dernières années, les dix pays qui ont les taux de croissance économique les plus dynamiques sont en Afrique, et ce moteur de la croissance du continent noir ne va pas s’arrêter, a affirmé samedi à Marrakech, Bertrand Badré, Directeur général et directeur financier de la Banque mondiale (Bm).
« Il faut s'adapter à cette transition économique en cours en Afrique. La croissance africaine ne pas s'arrêter. Il faut s'y adapter. Le moteur de la croissance économique africaine est lancé. Sur le continent, on commence à voir une nouvelle classe d'entrepreneurs, même si ce n'est pas très répandu, des gens qui prennent des risques. C'est cela qu'il faut encourager et comprendre que le monde change», a notamment dit Bertrand Badré.

Il s'exprimait dans un entretien avec APA en marge de la 3ème édition du Forum des Dialogues de l'Atlantique (24-26 octobre) à Marrakech.

Il ne faut pas dépendre de ces ressources. Il faut s'en servir quand on en bénéficie. Poursuivant son propos, il a indiqué qu'«une des bénédictions de l'Afrique au-delà de sa jeunesse et de son dynamisme», c'est d'avoir un certain nombre de ressources naturelles.

«Ces ressources, a-t-il soutenu, ont beaucoup aidé ces dernières années dans la croissance du continent, surtout grâce à l'intérêt chinois pour ces dernières».

Selon le Dg de la Bm, ces mêmes ressources peuvent être «une maladie, une malédiction» pour l'Afrique. «Mal gérées, ces ressources peuvent mal tourner. Il faut faire, dans un cadre de bonne gouvernance, de sorte que ces ressources bénéficient à toute la population, bénéficient à une économie qui se diversifie et qui n'est pas à 99% dépendante d'un seul minerai ou d'une énergie. Ça, c'est la clé. C'est l'un des aspects les plus importants pour le développement de l'Afrique dans les prochaines années. Il ne faut pas rater cet aspect de la bonne gouvernance des ressources et de leur diversification», a conclu Bertrand Badré.

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