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Dans l’impasse d’un Pourparler redondant à Alger

Mali - Diplomatie
Les mouvements armés du Nord-Mali et les autorités de Bamako s’efforcent depuis mardi dernier d’amender le texte de l’accord de paix rédigé par les médiateurs. Face aux désaccords des frères ennemis sur ce texte, les différents représentants de la commune internationale ont dû insister sur la nécessité de signer rapidement un accord.
Après la cérémonie d’ouverture, mardi 21 octobre dernier, les mouvements armés ont discuté avec les médiateurs de la communauté internationale.
L’objectif est que chaque partie dise quels sont les points d’accord et les points de désaccord vis-à-vis de ce nouveau document. Premiers à s’exprimer, le MNLA, le HCUA, le MAA et la CPA. Ces groupes armés se sont étonnés de l’absence de leurs propositions dans leur document. Ils ont alors demandé aux médiateurs du temps pour examiner le texte en détail.
Manque de collaboration des groupes armés?

En fait, comme toujours, ces pourparlers inter-maliens achoppent sur l’épineuse question de « l’indépendance de l’Azawad ». Après tant d’années d’efforts déployés par la médiation, les rebelles se disent toujours insatisfaits. A un moment donné, on avait espéré que la partie algérienne parviendrait à concilier les deux camps. Aujourd’hui, l’impression dominante est qu’on vogue vers une reprise des hostilités.

Les tenants de l’indépendance restent toujours fidèles à leur quête. Ce que désapprouve, bien entendu, la délégation venue de Bamako. Chacun campe sur ses positions d’avant. Des incompréhensions entre deux mondes qui ont toujours cohabité, mais qui n’ont pas suffisamment harmonisé leur sociabilité pour avancer ensemble dans la même direction.
Pour Arnauld Akodjenou, le représentant de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), le texte soumis est acceptable par toutes les parties. C’est donc confiant qu’il leur a signifié que : «Vous avez entre vos mains des éléments d’un contrat social entre les Maliens. » Toutefois, dans le camp de la rébellion, certains mouvements se sont montrés inquiets à propos des arrestations et des affrontements dont leurs membres seraient victimes.
Par conséquent, ils ont demandé des garanties à la communauté internationale. Ce sont notamment les membres du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), du HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad), du MAA (Mouvement arabe de l’Azawad) et de la CPA (Coalition du peuple pour l’Azawad).

La mort de neuf casques bleus nigériens le 3 octobre dernier dans une embuscade, avait suscité des interrogations en ce qui concerne la réelle efficacité des opérations de la Minusma et des troupes française basées à Kidal au Nord-Mali.
L’attaque avait été revendiquée par des membres d’un groupe armé en Pourparler à Alger.

Eric K.