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Présidentielle de 2015 : Le cas burkinabé risque d’ouvrir une « brèche » au Togo, au Gabon, en RDC et au Congo, selon « Y’en a marre »

Sénégal - Politique
Si on laisse le régime burkinabé perpétrer ce « parjure », on ouvre la brèche qui autorisera beaucoup d’autres régimes comme le Togo, le Gabon, la République Démocratique du Congo et le Congo Brazza à s’y engouffrer.
C’est en substance ce qu’a déclaré jeudi sur RFI le Coordonnateur du Mouvement de la société civile sénégalaise « Y’en a marre », Fadel Barro en réaction contre le projet de loi soumis par le gouvernement burkinabé à l'Assemblée nationale, en vue de rendre possible le référendum pour ouvrir la voie d’un troisième mandat en 2015 à Blaise Compaoré, le président burkinabé au pouvoir depuis 1987, sautant ainsi le verrou posé par l'article 37 de la Constitution qui fixe le mandat à deux.

« Bientôt, Faure Gnassingbé va finir ses deux mandats, il faudra qu’il quitte. Au Gabon où on a une dévolution monarchique du pouvoir, il faut que ça cesse et qu’on passe à autre chose. Le débat est en RDC où Joseph Kabila veut modifier la Constitution pour rester au pouvoir. Au Congo Brazza, Sassou N’guesso veut perpétuer son pouvoir ad vitam aeternam. C’est inadmissible », a-t-il précisé.

Le Mouvement est signataire d’une pétition internationale intitulée « Tournons la page, il faut une alternance démocratique en Afrique ».

M. Barro se dit « dépité » par la posture du président burkinabé qui, selon lui, « devrait aujourd’hui en avoir marre d’être président ».

Si au Burkina Faso, la Loi fondamentale limite le mandat présidentiel à deux, au Togo, la Constitution du 14 octobre 1992, révisée le 31 décembre 2002, ne limite pas ce mandat.

Telli K.