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Un important dépôt d’armes du MNLA découvert

Mali - Societe
Un important armement enfoui dans le vaste désert de Kidal et appartenant au MNLA, a été débusqué par la force Barkhane (le nouveau nom des forces françaises) d’où le mécontentement de la France. Selon plusieurs sources, l’opération menée dans l’Adrar des Ifoghas par les forces françaises a permis de mettre la main sur un important dépôt d’armement. Après vérifications, les militaires français ont eu la confirmation que cet arsenal faisait partie d’un stock d’arme appartenant au Mouvement national de libération de l’Azawad.
Il s’agit en quelque sorte d’une cache d’armes dont une bonne partie porte la marque de l’armée malienne. Ces armes découvertes constituent une importante quantité que dispose le MNLA. On y trouve des Kalachnikovs, des fusils mitrailleurs, des grenades, des lance-roquettes et autres armes sophistiquées.

Sur le terrain, cette saisie par Barkhane est interprétée différemment. D’aucuns pensent que les forces françaises auraient compris le fait que le MNLA soit en étroite collaboration avec Iyad Ag Ghaly et ses complices tapis sous les couleurs du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA).
Et au moment où elles étaient en train de traquer ces derniers, son prétendu allié le MNLA dans le cadre de la lutte contre le terrorisme travaille en sourdine avec ce dernier. Mieux, les recherches ont permis d’établir que les armes dont disposent les terroristes arrêtés récemment sont identiques à celle de la cache du MNLA.

Vraisemblablement, les forces françaises ont fini par se rendre à l’évidence que le MNLA ne pourra rien leur apporter dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le Premier ministre malien, Moussa Mara a souhaité lundi 6 octobre dernier que la France et l’Onu soient plus offensives contre les djihadistes. Selon le chef du gouvernement malien, le redéploiement des forces françaises a permis aux militants islamistes de revenir dans le Nord du Mali.

La mort de neuf casques bleus nigériens le 3 octobre dernier, lors d’une embuscade, a suscité des interrogations en ce qui concerne la réelle efficacité des opérations de la Minusma et des troupes française basées sur le terrain.

Eric K.