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La recherche scientifique et technologique au service du développement durable

Togo - Societe
La 16ème édition des Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL), cadre pour fédérer les résultats des recherches scientifiques pour un développement humain durable, a été ouverte ce lundi à Lomé, a appris l’Agence de presse Afreepress du comité d’organisation.
Placé sous le thème « la contribution de la recherche scientifique et technologique à la réalisation des objectifs du développement humain durable en Afrique », ces journées entendent réfléchir sur les moyens pour mettre la recherche scientifique au service de l’humain et de son développement durable.

« Toute politique nationale est aujourd’hui basée sur les objectifs du millénaire pour le développement. Ce qui nous interpelle à conjuguer nos énergies pour offrir à nos Etats et à nos populations à travers ce que nous savons faire de mieux : la recherche, l’invention et l’innovation », a expliqué Messanvi Gbéassor, président de l’université de Lomé.

Cette interpellation de tous les Etats pour un développement humain et durable en Afrique et dans le monde, justifie selon lui la présence à cette 16ème édition des JSIL, des délégations des universités et institutions de recherche d’Allemagne, du Bénin, du Burkina, de la Belgique, du Cameroun, du Canada, de la Chine, des deux Congo, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon, du Ghana, du Mali, Niger, Nigeria, et du Sénégal.

« L’exemple des pays émergents a montré et a démontré que pour créer une société d’abondance et d’harmonie sociale, il est indispensable de mettre en place une politique vigoureuse et résolue, fondée sur la recherche des solutions intelligentes et techniques. C’est en cela que les universités sont interpellées en leur qualité de centre de recherche pour la mise en œuvre des programmes de développement », a-t-il ajouté.

A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, a invité tous les participants à mener des réflexions utiles pour relever les défis de l’heure, notamment rattraper le retard technologique de l’Afrique à travers des innovations susceptibles de répondre de manière efficace et efficiente aux défis de la modernisation des pays africains.

932 communications sont attendues pendant ces 5 jours de rencontre, accompagnées de tables-rondes et de divers salons d’échanges et de réflexion