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Référendum : Conseil Extraordinaire des ministres vendredi 17 octobre sur les questions qui fâchent

Burkina-Faso - Politique
Un conseil extraordinaire des ministres va se tenir vendredi 17 octobre 2014 pour se pencher sur la question du référendum. Il devrait faire le bilan de l’échec du dialogue du 6 octobre dernier et décider de la conduite à tenir.
La Direction de la communication de la Présidence du Faso confirme la tenue de ce conseil extraordinaire, tout en assurant ignorer totalement le contenu des discussions. « C’est le secrétariat général du gouvernement qui peut vous situer », a-t-elle indiqué aux médias burkinabè.
L’appel à un référendum sur l’article 37 de la constitution qui permettrait à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015 a soulevé un tôlée dans tout le pays surtout du côté de l’opposition et de la société civile.

Impasse persistante

« Aucune négociation pour la tenue d'un référendum tendant à sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel ne sera tolérée », a fait savoir pour sa part l’un des responsables du parti COSCA (Coordination des organisations de la société civile pour l'alternance) composée de 33 membres.

L'opposition politique et une partie de la société civile ont été contre une réforme de la constitution et l’ont fait savoir à travers plusieurs manifestations dans les principales villes du pays.

Un dialogue Majorité-Opposition qui aura à discuter de la question de la modification de l'article 37 de la Constitution est a été engagé. Mais les deux camps très intransigeants, ont annoncé la fin de ce dialogue le 6 octobre 2014 tout en se rejetant la responsabilité de l’échec.

Le chef de file de l'opposition Zéphirin Diabré a accusé le chef de l'Etat d'avoir « arrêté de lui-même son initiative de dialogue politique », qui se trouvait dans une « impasse » après deux semaines de négociations infructueuses.
« L'opposition est responsable de l'échec de ce dialogue », a déclaré de son côté Alain Yoda, président du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir). « L'opposition a fait échouer le dialogue en ce sens qu'elle est venue avec des préalables" affirmant que « tous les points non consensuels devraient rester en l'état », a-t-il indiqué.
Recours de circonstance.

De Son côté, l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (AJIR) est entré dans le débat politique en s’alignant sur propositions de l’opposition. Ils ont demandé au Président du Faso Blaise Compaoré de relancer le dialogue politique entre l’opposition et la majorité sur la question de l’article 37 de la Constitution.

Eric K.