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Des Togolais braqués et tués comme des chiens sur leur territoire, Faure parle de sécurité maritime

Togo - Societe
Rien que pour s’éterniser au pouvoir, Faure Gnassingbé est prêt à toutes les imaginations même les plus puériles et improbables. La création du Haut Conseil pour la Mer dans cette spirale de braquages interminables au Togo est une curiosité dans la gestion incarnée par l’enfant de Eyadèma. Dans le souci de renforcer l’action des administrations publiques et coordonner les efforts intersectoriels pour préserver les intérêts maritimes du Togo, dit-on, il est créé sous l’autorité du Président de la République, un Organisme National chargé de l’Action de l’Etat en Mer (ONAEM). La sécurité maritime et le sauvetage en mer, la sûreté maritime et portuaire, la lutte contre la piraterie et les trafics illicites sont ses principales missions. Le machin ONAEM serait composé de trois organes dont le Haut Conseil pour la Mer (HCM) présidé par le chef de l’Etat, un conseiller pour la mer et la préfecture maritime. Il y a quelques jours, le HCM a fait sa première sortie pour situer le peuple quant à ses préoccupations majeures. Pour faire face à la pollution maritime, le HCM se propose même d’acquérir un avion de surveillance. Génial, n’est-ce pas ? De très bonnes idées en perspectives et c’est une bonne chose en soi. Seulement, au Togo sous les Gnassingbé, on ne vit que sur des promesses d’ivrogne.
Tout ce folklore de sécurité maritime est tout simplement un appât en direction de la communauté internationale en vue du 3ème mandat de la honte de Gnassingbé Faure.

Comment peut-on parler de sécurité maritime dans un pays où les braquages sont monnaie courante sur la terre ? En réalité, il n’y a pas de sécurité terrestre au Togo. Figurez-vous que le principal aéroport du Togo n’est pas à l’abri des braquages faciles.

Dans ce sens, la sécurité maritime est-elle plus importante que la sécurité terrestre ? C’est une illustration de la politique spectacle et d’incantations des Gnassingbé dont les pauvres populations sont les victimes au quotidien.