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Pour Georges Aïdam, le vote rejet du projet de loi de réformes par la majorité parlementaire n’a rien de « scandaleux »

Togo - Politique
Le rejet du projet de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles par l’Assemblée nationale continue de susciter des débats.
Ce mercredi sur les ondes de Kanal Fm, le premier vice-président du parti au pouvoir UNIR, Georges Aïdam, est monté au créneau pour réaffirmer qu’il n’y a rien de « scandaleux », comme le soutiennent certaines personnes en ce qu’une majorité parlementaire ne soutienne pas un projet de loi émanant du gouvernement.

La preuve, soutient-il, c’est que le gouvernement ne peut détenir la paternité de ce document rejeté. « Les points inscrits dans le projet de loi ne sont que les conclusions du dialogue Togo Télécom II, auquel tous les partis parlementaires ont participé. Le gouvernement n’y a été qu’en tant qu’observateur », a-t-il ajouté.

Le rejet auquel a abouti le document à l’Assemblée nationale, n’est que le fruit de l’absence de consensus entre les protagonistes du dialogue, un refus dû au fait que des parties n’ont pas voulu faire des concessions « pour l’intérêt supérieur du peuple », a-t-il conclu.
« Il faut reconnaître que lorsqu’il s’agit de dialogue, il s’agit de discussion et cela appelle à être disposé à faire des concessions de part et d’autres. Mais on a constaté que le consensus n’a pas été trouvé sur les points inscrits au dialogue faute de concession des partis. Et ce manque de consensus s’est traduit par le rejet du projet », a fait remarqué M. Aïdam.
Cependant, à l’UNIR, on se dit « conscients » qu’il est important de faire certaines réformes pour permettre au processus démocratique d’évoluer.

Mais lorsque tout se focalise sur un certain nombre de points, déplore-t-il, cela ne peut pas permettre au peuple de tirer un certain nombre de profits, d’où l’appel à tous les acteurs de la vie politique de « reprendre les choses là où elles se sont arrêtées pour conduire le Togo vers des lendemains meilleurs », a-t-il recommandé.

Gaël N.