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Blaise COMPAORÉ impique les autorités coutummières et réligieuses au Dialogue

Politique
 iciLome |8/16/2006 Le Président du Faso, Blaise Compaoré, facilitateur désigné du Dialogue est déterminé à résoudre définitivement la crise togolaise. Afin de couper le mal à la racine et d’éviter les pièges de règlement de la crise sans certaines personnes ressources, Blaise Compaoré a invité à Ouagadougou, les Chefs Traditionnels et les responsables religieux.

Les gardiens des us et coutumes et les responsables de diverses religions du Togo sont arrivés à Ouagadougou la capitale du pays des Hommes Intègres le dimanche 13 août 2006pour être reçu le lendemain. Les Autorités religieuses et coutumières devraient apporter leur contribution à la résolution de la crise togolaise.
Au Burkina, les autorités religieuses et traditionnelles jouent un rôle important dans la résolution des crises; l’expérience va-t-elle marcher pour le cas Togolais.

La formation d’un nouveau Gouvernement, l’organisation de nouvelles élections législatives et la création d’un cadre permanent de concertation et de consultation sont autant de sujets qui sont à l’ordre du jour des discussions à Ouagadougou. Le Facilitateur Compaoré qui proposera un projet d’accord aux délégations souhaite sans aucun doute avoir la caution des responsables des communautés religieuses et coutumières du Togo .Pour Togbui Agokoli IV Porte Parole des Autorités Coutumières, « les chefs traditionnels sont des leaders à la base, du pays, de la population. Et les Autorités coutumières veulent apporter leur contribution à la résolution des problèmes du pays ». El Hadj Oumarou Nassiki, Représentant de l’Union Musulmane, a insisté sur le rôle que peuvent jouer les religieux dans l’entente des fils d’une même nation. « Pratiquement, chacun appartient à une religion, et les responsables religieux peuvent faire leur apport pour que les politiciens puissent s’entendre ». Et c’est le même son de cloche du côté de l’Eglise Evangélique Presbytérienne où les responsables ont espoir que ce dialogue puisse permettre aux Togolais de s’entendre une fois pour de bon.

Le Président de la conférence Episcopale du Togo, l’Evêque de Sokodé, Monseigneur Djoliba, fonde son espoir sur ces pourparlers. Pour ce dernier, « le Seigneur » est déterminé à aider les Togolais pour mettre fin définitivement à la crise.
Doit-on voir en cette association des autorités coutumières et religieuses un règlement de la crise togolaise, l’extension des délégations prenant par au Dialogue ? Pas forcément. Le Dialogue a entamé une autre phase, celle de la Facilitation. Le Facilitateur n’est pas nécessairement sous les contraintes des dispositions des 22 engagements pris par le Togo devant l’Union Européenne. Le problème de l’exclusion des partis non concernés par cette disposition de l’UE n’est pas évoqué. Le Facilitateur Blaise Compaoré veut écouter les responsables de la population à la base. Les Autorités coutumières et religieuses devront apporter leur pierre à la construction d’un nouveau Togo.