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L'Ufc demande la reprise des discussions

Politique
DIALOGUE INTER TOGOLAIS
  L'Union des forces de changement (Ufc), principal parti d'opposition dirigé par Gilchrist Olympio, a demandé hier la « reprise » du Dialogue inter togolais, jugeant que l'accord paraphé la semaine dernière est « une escroquerie ».

Sept des neuf délégations au dialogue inter togolais, dont le Rassemblement du peuple togolais (Rpt, au pouvoir), ont « paraphé » le 10 juillet un accord politique de « base », qui prévoit notamment la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). « Cet acte procède d'une escroquerie politique contraire à l'esprit de consensus qui devrait prévaloir dans la recherche d'une solution juste et durable à la crise togolaise », a déclaré lors d'une conférence de presse, le troisième vice-président de l'Ufc, Patrick Lawson.

L'Ufc et la Convention démocratique des peuples africains (Cdpa, opposition) de Léopold Gnininvi n'ont pas paraphé ce document estimant que « des points de désaccord importants subsistent ». « Nous allons écrire au bureau du dialogue (...) pour qu'ensemble, on reprenne les choses là où on les a laissées, avec de nouvelles méthodes », a indiqué M. Lawson, accusant ce bureau « d'escamoter de manière délibérée le dialogue ».

Samedi, la Cdpa avait qualifié cet accord politique de « simple document de travail qui résume l'état d'avancement des travaux ».

Le dialogue achoppe notamment sur la composition de la Ceni, le mode de scrutin et les conditions d'éligibilité à l'élection présidentielle. Ouvert le 21 avril, le dialogue inter togolais fait partie des engagements pris par le Togo en avril 2004 à Bruxelles envers l'Union européenne pour la reprise de la coopération entre les deux parties, interrompue depuis 1993, pour « déficit démocratique ».

PROCHES DE L'EX-PRESIDENT TAYA EMPRISONNES EN MAURITANIE : Les parents restent sans nouvelles

Nouakchott - Les parents de cinq proches de l'ancien président mauritanien Maaouya Ould Taya interpellés le 19 juin pour « complot » demeurent sans nouvelles des leurs depuis cette date, a dénoncé hier la porte-parole du collectif des familles des détenus, Nezha Mint Mohamed Aly. « Nous sommes toujours sans nouvelles après 23 jours de +kidnapping+, nous exigeons la lumière sur leur situation, surtout que nous avons la certitude que l'un d'eux, Mini Ould Lekouar, a été torturé », a-t-elle déclaré à l'Afp.

Cinq membres de l'entourage de l'ancien président, accusés de « complot contre la transition démocratique et le référendum » constitutionnel du 25 juin, avaient été arrêtés le 19 juin par les autorités militaires au pouvoir depuis le renversement de M. Taya le 3 août 2005.

Mme Mint Mohamed Aly a indiqué que des familles avaient organisé lundi soir un sit-in devant la permanence du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (Cmjd, au pouvoir) pour « attirer l'attention de l'opinion sur la situation de non droit dans laquelle se trouvent les prisonniers ».

« La police est venue nous chasser à coup de bombes lacrymogènes », a-t-elle protesté.

Parmi les personnes arrêtées figurent les colonels Abderrahmane Ould Lekouar et Sidi Mohamed Ould Elvaïda, et trois civils, l'ancien ambassadeur à l'Unesco, Mohamed Ould Mohamed Aly, ainsi que Mini Ould Lekouar et Ahmed Ould Salek
Au cours d'une conférence de presse le 30 juin dernier, le Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar avait affirmé que ces personnes avaient « été interpellées dans le cadre d'une mesure préventive d'actions programmées destinées à perturber la transition démocratique et les élections prévues » dans le pays.

Un sixième homme considéré comme étant proche de l'ancien président Taya, le commandant Mohamed Ould Salem, a également été arrêté le 29 juin.

UNE MANIFESTATION VIOLEMMENT DISPERSEE EN RDC : Plusieurs blessés graves à Kinshassa

Kinshasa - Plusieurs personnes ont été blessées, certaines grièvement, hier à Kinshasa lors de la répression d'une manifestation d'opposants qui réclamaient plus de transparence dans l'organisation des élections du 30 juillet.

Un manifestant a été grièvement blessé lors de l'explosion d'une grenade lacrymogène, qui lui a arraché une main et l'a touché au pied et à la jambe, selon des témoignages recueillis par des observateurs des Nations unies. Au moins deux manifestants et un journaliste ont été asphyxiés par des jets de lacrymogènes et choqués par des grenades tirées à courte distance, a constaté l'Afp. Plusieurs autres personnes ont été violemment frappées par des policiers qui cherchaient à disperser quelque 300 manifestants rassemblés près de la gare centrale de Kinshasa.

Rassemblés à l'initiative de plusieurs candidats à la présidentielle du 30 juillet, les manifestants réclamaient « plus de transparence » dans l'organisation des élections et dénonçaient une « fraude massive » organisée selon eux par la Commission électorale indépendante (Cei) de Rdc.

Cette marche, empêchée par la police au prétexte qu'elle n'était « pas autorisée », avait pourtant été signalée au gouvernorat et n'était pas soumise à une autorisation préalable dans le contexte de la campagne électorale.

Plusieurs candidats à la présidentielle, dont Gérard Kamanda wa Kamanda, actuel ministre de la Recherche scientifique, et l'ex-rebelle Roger Lumbala, y ont participé.

« Il faut que la Cei corrige toutes les erreurs que nous avons dénoncées », a déclaré à l'Afp M. Kamanda wa Kamanda, exigeant notamment « la destruction de 5 millions de bulletins de vote excédentaires », dont la Cei a expliqué à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'une réserve stratégique.