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Le Président de la BAD se félicite des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de la décision du G8 sur l’allègement de la dette

Affaires et PME-Actualité
 Il déclare au terme des Assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale : "Cette décision est la clef qui ouvrira tout."

Washington, le 26 septembre 2005 – Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka, s'est vivement félicité de la décision prise par les ministres des Finances du Groupe des huit (G8) concernant les modalités retenues pour financer intégralement l’allégement de la dette et assurer que la capacité de financement des institutions financières internationales (IFI) comme la BAD n’est pas affectée.

Dans une lettre adressée à M. Kaberuka et à d'autres dirigeants d'IFI, les ministres du G8 ont pris l'engagement de prendre entièrement en charge le coût de l’allégement de la dette des pays pauvres très endettés, et promis de « compenser, dollar pour dollar, le manque à gagner subi en termes de remboursements du principal et des intérêts, pour la durée des prêts annulés
». Ils ont précisé que leurs contributions viendraient en complément des reconstitutions périodiques du Fonds africain développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la BAD.

"La lettre du G8 sur la dette clarifie de façon satisfaisante les modalités de mise en œuvre de cet allégement de la dette," a déclaré le Président de la Banque à Washington à la clôture des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

La lettre souligne le lien qui existe entre l'aide des donateurs et l’impact sur le développement, précisant que la poursuite du financement sera "tributaire de la conviction qu’auront les donateurs quant à l'efficacité du FAD en matière d'acheminement de l’aide au développement … ainsi que des résultats, des besoins de financement et de la capacité d'absorption des pays pauvres."

M. Kaberuka a souligné l'importance de l'annonce du G8 lorsqu’il a pris la parole à la réunion du Comité du développement à Washington. Composé de 25 membres, le Comité, auquel la Banque a été invitée en qualité d'observateur, s’est dit encouragé par les engagements pris pour relancer le partenariat en faveur de l’aide, les politiques plus audacieuses adoptées par nombre de pays en développement, accompagnées d’engagements de la part des pays développés et d'autres donateurs d’accorder une aide et un allégement de dette supplémentaires et assorties de mesures visant à améliorer impact sur le développement.

Pendant son séjour dans la capitale des États-Unis, le Président de la BAD a rencontré les responsables d’autres banques multilatérales de développement (BMD), les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales venus du monde entier, les responsables des milieux d’affaires internationaux et les représentants d’organisations de la société civile internationale.

Dans une allocution prononcée aujourd’hui, il a fait part de sa satisfaction de constater, après la longue série de réunions, que des progrès notables avaient été accomplis sur certaines des décisions du Sommet de Gleneagles.

Le Président a souligné la nécessité pour l'Afrique de redoubler d’efforts pour améliorer la gouvernance et l'environnement macroéconomique. « C’est seulement à ce prix qu’ils réussiront à honorer le pacte de responsabilité mutuelle », a-t-il ajouté.

Réaffirmant, comme il l’avait du reste fait tout au long de son séjour à Washington, que la BAD ne ménagerait aucun effort afin de devenir l'instrument le plus efficace pour produire des résultats en Afrique, il a déclaré que la Banque était prête à assumer pleinement son rôle en partenariat avec les donateurs et les pays africains.

M. Kaberuka a souligné à nouveau l’urgence pour la communauté internationale de prendre les devants afin de trouver une solution à la hausse des cours du pétrole qui risque de compromettre la réalisation des ODM en Afrique.