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La plupart des banques n'atteignent pas le taux de 60% de contrôle à postériori des crédits requis par la BCEAO

Affaires et PME-Actualité
 L'ECOBANK, banque économique de l'Afrique de l'ouest, comme la plupart des banques togolaises, n'a pas pu atteindre le taux de 60% requis par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) pour son mécanisme d'appréciation à posteriori des crédits distribués par les banques, a-t-on appris mardi des sources de cette Institution.
Ce système "d'accords" mis en place par la BCEAO est entré en vigueur le 1er mars 2003, et on indique qu'à ce jour peu de banques ont atteint le taux de 60% requis.

Il permet à la BCEAO de contrôler les crédits déjà distribués par les banques, de contrôler la situation d'ensemble du secteur financier, et d'amener les banques à mieux gérer leurs risques et donc à mieux se gérer.

Toute défaillance dans ce système au niveau des banques a des répercussions véritablement ressenties sur les économies des pays.

A ce sujet, les milieux bancaires recommandent que les banques amènent les responsables financiers et les comptables des sociétés auxquelles elles octroient des crédits à se familiariser avec ce dispositif, en vue d'un partenariat efficace et durable.

Une grave crise financière, dans les années 1980, liée au fait que les banques avaient des portefeuilles particulièrement détériorés, est l'un des mobiles ayant sous-tendu la création du mécanisme, indique-t-on.