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le ministre de la Communication est mécontent de certains journalistes

 Le ministre togolais de la Communication Pitang Tchalla a fustigé jeudi la couverture médiatique du scrutin présidentiel du 24 avril, des troubles qui l'ont émaillé et des faits politiques dans leur globalité, lors d'un point de presse.

Plus de 150 journalistes locaux et internationaux ont couvert cette élection présidentielle organisée à la suite du décès le 5 février du général Gnassingbé Eyadèma qui a dirigé le Togo pendant 38 ans.

"Je déplore ces comportements et j'ose croire que l'esprit professionnel va l'emporter pour le reste de votre travail chez nous", a dit le ministre aux journalistes auxquels il a signalé que certains d'eux se sont transformés en "porte-voix" de l'opposition.

Selon M. Pitang, alors que le ministre de l'Intérieur a convoqué une rencontre pour donner un bilan provisoire de ce que les troubles ont créé, des journalistes ont jugé mieux aller suivre l'autoproclamation du candidat de la Coalition de l'opposition Bob Akitani.

"Certains de vos confrères ont tout simplement boudé la rencontre parce qu'ils savaient, selon ce que je sais, qu'il y avait le candidat de la Coalition de l'opposition qui s'apprêtait à s'autoproclamer; nous considérons que c'est un acte délibéré pour jeter l'huile sur le feu", a indiqué le ministre.

Il a relevé avoir écouté les échos à propos "de soldats qui tiraient à balles réelles" et "de repression sauvage dans le quartier fief de l'opposition".

"Je ne demande pas aux journalistes de mentir", a souligné le ministre qui s'est plaint que les journalistes n'aient pas pu rapporter ce que les militants du parti au pouvoir ont subi comme saccage de leur maison, le fait que certains sont tués et qu'on a même abattu des agents des forces de l'ordre.

"La liste est longue et cela donne l'impression que certains d'entre vous sont venus avec des idées bien arrêtées", a-t-il dit.

Le processus électoral a été émaillé, depuis la deuxième semaine de la campagne électorale jusqu'au jour du vote, de violences qui se sont intensifiés. Peu après la proclamation des résultats provisoires, des échauffourées ont eu lieu dans les quartiers fiefs de l'opposition.