Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 8:23:19 PM Jeudi, 25 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Le principal opposant togolais, Gilchrist Olympio a quitté Paris pour Accra

Politique
 Le leader de l'Union des forces du changement (UFC), principal parti de l'opposition togolaise, Gilchrist Olympio a quitté Paris samedi matin pour Accra au Ghana, a appris l'AFP auprès de son entourage joint par téléphone à Paris.

"M. Olympio va séjourner pendant une semaine à Accra où il dispose d'une résidence pour recevoir des délégations", a expliqué Jerôme Kouma, son porte-parole à Paris.

M. Kouma a également affirmé que M. Olympio "se rendra par la route à Lomé samedi prochain où il tiendra un meeting".

"Au cours de ce meeting sera annoncé le nom du candidat unique de l'opposition pour l'élection présidentielle", a ajouté le porte-parole.

A Lomé, un responsable de l'opposition ayant requis l'anonymat, a affirmé vendredi que le nom du candidat de l'opposition dite radicale devant affronter l'ancien président investi Faure Gnassingbé à l'élection présidentielle du 24 avril serait connu "au plus tard" dimanche.

Le 4 mars, M. Olympio qui vit en exil à Paris, avait annoncé son intention de se porter candidat à la présidentielle. "Pour le moment (...) je suis candidat de mon parti et de certains partis associés, et nous allons nous battre jusqu'à la fin pour qu'il n'y ait pas d'exclusion", avait-il dit.

La Constitution togolaise, modifiée en décembre 2002 par le Parlement - dominé par le Rassemblement du peuple togolais (RPT au pouvoir) - crée une obligation de résidence ininterrompue d'un an minimum au Togo avant la date du scrutin présidentiel. Cette mesure visait à empêcher M. Olympio, qui dit vivre en exil pour raisons de sécurité, de se présenter.

Cependant, M. Olympio évoquant l'éventualité où il ne serait pas autorisé à se présenter, a exclu de boycotter ces élections en "privilégiant les discussions avec nos partis amis".

Le 9 mars, l'UFC, a été chargée par les cinq autres partis de l'opposition dite radicale de proposer un candidat pour affronter l'ancien président investi Faure Gnassingbé à l'élection présidentielle.

Outre Faure Gnassingbé, qui représentera le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), un homme d'affaires et président du petit Parti du renouveau et de la rédemption (PRR), Nicolas Lawson, ainsi que l'ancien secrétaire d'Etat français à l'Intégration, Kofi Yamgnane, d'origine togolaise mais vivant en France, ont fait acte de candidature à l'élection.

Ce scrutin est organisé à la suite du décès, le 5 février, du président Gnassingbé Eyadéma.