Le 05 février 2005, une nouvelle ère s’ouvrait pour le Togo. En effet, le soir de ce 5 février, les autorités togolaises nous annoncent la disparition du «baobab» ou mieux encore « dieu de la terre» (au dire des charognards de Lome II), le général dictateur Gnassigbe Etienne Eyadema, qui a dirigé et ruiné le Togo pendant 38 ans. Au moment où les togolais se demandaient s’ils devront se réjouir ou pleurer la mort du doyen des présidents fascistes africains, un coup d’état militaire et constitutionnel a été orchestré par le clan Eyadema et un groupe de militaires à la solde de la dictature contre le peuple togolais. Les pseudo-militaires avec à leur tête le fameux general Nandja (chef d’etat major des FAT) ont porté à la magistrature suprême du Togo, Faure Gnassingbé l’avorton de général président sans égard ni respect de la constitution togolaise.
Malgré les divers appels pour un retour à la légalité constitutionnelle des institutions internationales, aussi bien africaines qu’occidentales et les manifestations organisées par des togolais de l’interieur et de l’extérieur pour le respect de la constitution, le clan Eyadema et sa clique d’arrivistes et de poltrons aux idées machiaveliques, croyant que le Togo est une monarchie où doit prévaloir la dynastie Gnassingbé, s’entêtent et refusent de respecter la constitution et de remettre le pouvoir à qui de droit (Président de l’assemblée nationale). En moins de deux semaines, cette jeune dictature, incarnée par l’avorton héritier Faure gnassingbé, a à son actif 4 morts et des dizaines de blessés, l’etouffement de la liberté de presse (7 radios privées et 2 télévisions ont été fermées au Togo depuis l’avenement au pouvoir de l’imposteur Faure gnassingbé), la repression par les armes des manifestations du peuple aux mains nues. Tous ces actes posés par ce jeune bandit ayant le gêne
héréditaire de la dictature dans le sang amènent des hommes et femmes du monde à se demander si on est au XXIe siecle ou à l’ère de la barbarie comme le démontre cette jeune dictature.
Tous les togolais, où qu’ils soient, condamnent ce coup d’etat perpetré contre le Togo par le clan Eyadema. En effet, les togolais reclament le retour à la légalité constitutionnelle (article 52 de la constitution de 1992).
Afin de banir à jamais la dictature au Togo et en Afrique, le peuple togolais demande aux chefs d’état africains, occidentaux, asiatiques, et les organismes régionaux et internationaux de condamner et d’isoler politiquement et économiquement le gouvernement illégal togolais jusqu’au retour de la légalité constitutionnelle. Le peuple togolais invite tous les chefs de gouvernement et des organisations internationales de par le monde à cesser toute coopération et activités avec le gouvernemet illégal du Togo. Que tous les pays amis du Togo ferment leurs ambassades et renvoient les ambasseurs togolais accrédités dans leur pays au Togo.
Peuple togolais (du togo, de la diaspora), plus jamais sur la terre de nos aieux, il n’y aura la dictature, ta cause est noble, soit courageux et lutte pour l’avenement de la démocratie et la liberté au Togo.
Peuple togolais, «la nuit est longue mais le jour vient», oui, ta lutte parait longue mais ta victoire est proche, la jeune dictaure qui se préparait s’est heurtée à toi qui aspire à la liberté et à la démocratie. Cette jeune dictature s’étouffera bientot dans sa coquille et ne refera plus jamais surface sur la terre de nos aieux.
Fait à Montréal, le 18 février 2005
Front Uni pour la Libération du Togo
Ayao Sossah
Président
Kouassi Dagawa
Sécrétaire général
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