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Un million d'enfants affectés par le séisme

Tsunamis en Asie
 Le sort des enfants touchés par les tsunamis inquiète de plus en plus l'UNICEF. On estime qu'ils sont au moins un million à être affectés par le séisme.
L'UNICEF espère que les organismes humanitaires prendront des mesures spéciales pour eux. Ces enfants sont particulièrement vulnérables aux maladies, puisqu'ils vivent dans des pays où le taux de malnutrition était déjà élevé.

Plusieurs auront aussi besoin d'un soutien psychologique pour apprendre à vivre avec les conséquences du désastre. Selon l'UNICEF, le sort des orphelins est particulièrement inquiétant.

Depuis le raz-de-marée, de nombreuses informations non confirmées ont déjà fait état de l'enlèvement de dizaines d'orphelins et selon diverses organisations humanitaires, ceux-ci constituent potentiellement une proie pour les pédophiles.

Les polices suédoise et thaïlandaise ont d’ailleurs annoncé mardi rechercher un jeune Suédois de 12 ans, Kristian Walker, aperçu pour la dernière fois en compagnie d'un inconnu à la sortie d'un hôpital près de Khao Lak, en Thaïlande.

«L'expérience des autres catastrophes montre que les enfants sont particulièrement vulnérables», a souligné Charlotte Petri Gornitzka, directrice de l'organisation humanitaire suédoise Sauvez les Enfants.

Aide internationale

Pendant ce temps, l'aide aux victimes de la catastrophe rencontre encore de nombreux problèmes, comme en témoignaient les hôpitaux indonésiens débordés par l'afflux de rescapés évacués par l'armée américaine.

Le bilan du séisme du 26 décembre et des raz-de-marée qui ont frappé 11 pays d'Asie du Sud-Est et d'Afrique s'établissait mardi les 139 500 morts, les Nations unies estimant qu'il atteindra au moins 150 000 morts.

Mais en Indonésie, où 94 000 morts sont officiellement recensés, les humanitaires pensent qu'il pourrait encore grimper de plusieurs dizaines de milliers. Les survols et évaluations des dégâts sur la côte ouest de Sumatra, la plus proche de l'épicentre du séisme du 26 décembre qui a provoqué le tsunami, montrent en effet qu'elle a été frappée encore plus violemment qu'on ne le pensait.

Mardi, les rescapés hagards et déshydratés évacués par les hélicoptères militaires américains des zones isolées de Sumatra ont débordé les hôpitaux. Une dizaines de blessés attendaient sur des civières, sur le trottoir, devant l'hôpital Fakina de Banda Aceh, capitale de la province d'Aceh (nord de Sumatra). Un hôpital où la plupart des pièces n'ont plus d'électricité, où les murs sont couverts de taches de sang et les sacs pour intraveineuses suspendus par des cordes attachées au plafond.

Neuf jours après la catastrophe, la priorité est plus que jamais de tenter d'éviter la propagation de maladies, comme le choléra, le dysenterie ou la typhoïde. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne signalait aucun début d'épidémie, mais relevait une augmentation des cas de diarrhée, ce qui constitue un signe d'alerte.

Les puissances régionales et les donateurs doivent se retrouver jeudi à Djakarta pour une réunion d'urgence sous l'égide de l'ASEAN (Association des nations du sud-est asiatique). Elle sera consacrée à l'aide et à la reconstruction, mais aussi à l'étude d'un projet d'alerte aux tsunamis dans la région.

Victimes canadiennes

Une équipe d'experts en identité judiciaire de la Gendarmerie royale du Canada est par ailleurs arrivée en Thaïlande pour procéder au travail d'identification des victimes canadiennes du tsunami.

Le sergent Gilles Deziel a indiqué que les dix membres de l'équipe partiront mercredi de Bangkok pour se rendre à la zone touchée par le tsunami, et commencer à élaborer un plan d'action.

On ignore encore le nombre exact de victimes canadiennes - cinq décès sont confirmés et on est sans nouvelles d'environ 150 personnes. Néanmoins, les experts disent qu'il devrait être possible d'identifier tous les corps récupérés. Mais ce sera une tâche longue et complexe.

Les experts de la GRC travailleront aux côtés d'autres experts internationaux, qui ont déjà commencé à prendre les empreintes digitales et dentaires et à prélever des échantillons de tissus humains sur les corps.