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La mode et la virginité chez la fille africaine aujourd’hui

Togo - Societe
La mode, la virginité, le sujet préoccupe de nos jours les sociétés africaines particulièrement, celles qui allient tradition et modernité. Hier, une jeune fille dont on demande la main en mariage, fait la fierté de ses parents. Et dans cette circonstance, la virginité de la jeune fille était une règle d’honneur : il y a seulement quelques décennies. Les deux familles peuvent verser le vin de palme pour honorer la mémoire des ancêtres. Ce phénomène est aussi très loin de nos sociétés actuelles dans lesquelles, tout est sens dessus dessous. Oui, quelqu’un dira le monde s’effondre !
Peuvent-elles encore « jurer sur leur pagne »?

A cette question, beaucoup répondront par la négative. Sans aucun doute. Et pour plusieurs raisons. En effet, autrefois ou du moins il y a de cela des années , des femmes pouvaient jurer sur leur pagne de fiançailles face à des situations d’honneur. Soit pour bénir ou pour maudire, soit pour démontrer leur haut degré de fidélité à leur époux et d’intégrité avant même le mariage.
Comme le témoigne une sexagénaire : « Le monde a évolué si bien qu’il est rare de voir des filles qui peuvent garder leur virginité jusqu’au mariage. Avant, garder sa virginité jusqu’au mariage était chose sacrée. Signe honorable pour sa famille mais aussi pour celle de son époux. De nos jours, cela est devenue chose rare voire inexistante. Et si on peut trouver une fille vierge aujourd’hui, elles sont à compter du bout des doigts. Au cas où cela échoit, on dit alors qu’elle a été bien éduquée, bien élevée, par conséquent, elle fera une bonne épouse fidèle à ses engagements conjugaux. Il va de soi et selon les preuves laissées par la tradition tout le long du temps que la femme qui a su préserver sa virginité jusqu’au mariage peut rester fidèle à son mari jusqu’à ce que la mort ne les sépare».
Ainsi, soutiennent certaines personnes (pour ceux qui le croient), ce genre de femmes peut jurer sur leur pagne devant toute situation favorable ou défavorable à son intégrité. Un serment qui, en aucun cas, si réellement elle n’a connu aucun homme autre que son mari, ne peut être nargué. Ainsi, dit-on, beaucoup de femmes auront juré sur leur pagne pour se tirer d’affaire, pour bénir leurs enfants ou tout simplement pour montrer leur fidélité ô combien loyale à leur époux.
Y a-t-il encore des femmes qui osent s’essayer à ces genres de serments en ce 21è siècle ? C’est une interrogation à laquelle il serait difficile de répondre. Avec la modernité sans cesse croissant, le monde évolue avec une vitesse de croisière de telle sorte que, la mode prend le dessus de tout. Avec les nouvelles technologies de l’information, tout se répand à la minute, conduisant particulièrement la jeune femme, socle de toute société solide à prendre tout comme une réalité toute faite. C’est à juste titre que Roland, un webmaster soutient qu’il n’existe plus de femmes chastes au mariage.
Ils s’expliquent en soutenant que beaucoup de femmes de nos jours ont rayé le mot fidélité dans leur journal intime. Pour beaucoup de jeunes filles, cela paraît être un mot démodé, voire « incompréhensible ». Scandale !!!.



La mode au mépris de l’honneur.

Si avant, des femmes se suffisaient avec un seul homme, cela n’est plus le cas de nos jours. Un, deux, trois, voire quatre hommes sont «gérés » (pour leur emprunter le jargon) par une seule femme de façon instantanée. Pas de honte non plus, une question de fierté pour la plupart d’entre elles. La dignité et l’intégrité sont bafouées. Qu’est-ce que d’ailleurs ces mots (virginité, fidélité) sont pour elles ?
D’après les spécialistes des questions féminines, le pourcentage serait autour de 20% des jeunes filles, qui peuvent aujourd’hui s’enorgueillir de leur fidélité. L’infidélité a pris le pas sur les valeurs anciennes. Il convient malgré tout, de reconnaître que le monde a évolué mais meme si certaines valeurs sont à réactualiser, la fidélité porte en elle le respect, l’honneur de la femme. Le corps humain est le temple de Dieu disent souvent les réligieux. Mais le corps de la femme l’est encore plus. Il ne sert à rien de copier de l’extérieur des pratiques qui ne fasse en rioen avancer votre société mais plutôt font reculer la morale et les valeurs. mais alors comment mener un tel débat dans une société en sens dessus dessous au point de ne pas être taxé d’homme d’hier ? Toute la question reste là ?

Yao Legrand.