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Revue de presse du jeudi 11 décembre 03

Togo -
 La commémoration hier du 55e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le voyage du chef de l’Etat en Italie, le report des élections locales et les consultations en vue entre l’Union Européenne et le Togo sont à la Une des journaux parus ce jour.

L’humanité tout entière a commémoré hier 10 décembre, le 55e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée le 10 décembre 1948 par les Nations Unies. Dans la perspective de promotion des principes contenus dans ce document, rapporte le quotidien national TOGO-PRESSE, le ministre en charge de la promotion de la démocratie et de l’Etat de Droit, M. Yao Roland Kpotsra accompagné de son collègue des Enseignements primaire et secondaire, M. Komi Klassou et de bien d’autres responsables en charge du dossier de la promotion des droits de l’homme au Togo ont effectué hier, jour anniversaire, une tournée de sensibilisation dans plusieurs établissements secondaires de la capitale.

Pour non respect des droits de l’Homme, « Amnesty International traque encore le Togo », titre CROCODILE qui fait état d’une initiative d’AI d’éditer bientôt des cartes postales et de les distribuer de part le monde . Ces cartes précise l’hebdomadaire, vont inonder les courriers du gouvernement togolais « afin de mettre au pas le régime Eyadèma en matière de respect des droits humains ». Cette initiative ajoute CROCODILE, est prise à l’encontre de cinq pays dont le Togo recensés sur les continents pour « leur représentativité en matière de violation flagrante des droits humains ».

LE TAMBOUR saisi l’occasion de la célébration des 55 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme pour rappeler que « des militaires arrêtés depuis la dernière frauduleuse de juin sont toujours gardés à la gendarmerie depuis 7 mois sans jugement ». Au Togo déplore le journal, « la situation des droits de l’homme n’a pas du tout évolué. Elle subit tout temps les humeurs des tenants de l’ordre précambrien qui la conçoivent à leur manière… ». Le journal rapporte aussi qu’à l’occasion de cette commémoration, un Réseau contre les Arrestations et les Détentions Arbitraires, (RADAR-TOGO) a été mis sur les fonds baptismaux et dirigé par un bureau national de 9 membres avec à sa tête Me Apévon Dodji. Plusieurs avocats dont Me Agboyibo et des journalistes font partie du comité spécial mis en place par l’Assemblée générale, comité que peut saisir le bureau pour « la libération des personnes arrêtées et détenues arbitrairement ».

CROCODILE par ailleurs est convaincu que si le chef de l’Etat s’est de nouveau rendu à Milan en Italie c’est pour « raison de santé. Car le président de la République, le général Eyadèma présente bien des signes de Fatigue et de grande faiblesse ces trois derniers mois ». Ces ennuis de santé du président inquiète le journal qui craint que « pour cause de maladie : Eyadèma peut se faire remplacer au pouvoir par son fils Faure Gnassingbé, actuel ministre de l’Equipement, des postes et Télécommunications ». Une telle éventualité pour beaucoup de togolais souligne le journal « sera pénible à subir après Eyadèma qui boucle près de 40 ans de pouvoir ». L’heure n’est pas au maintien du statu quo conclut l’hebdomadaire ajoutant que la crise togolaise mérite beaucoup d’attention en vue de sa résolution et « ce ne sont pas des solutions tirées par les cheveux qui vont y mettre fin ».

« Le report des locales n’ont pas freiné le processus de consultations Togo-UE comme on pu le croire à l’opposition », affirme LA VOIX DU PEUPLE qui relève que malgré les manœuvres de l’opposition pour torpiller le processus électoral afin de faire échouer les consultations Togo-UE, le dialogue entre l’institution européenne et notre pays est prévu pour « se tenir bientôt, très bientôt ». Aujourd’hui, plus que jamais poursuit le journal , chaque togolais patriote et conscient devrait plutôt songer à apporter sa contribution si modeste soit-elle à la reconstruction du pays.

LE TAMBOUR note qu’au moment où les procédures de consultations sont dites en voie de finalisation, les attitudes pré-consultations du régime RPT ne sont pas de nature à permettre la reprise de la coopération : « Depuis 1993, année où la coopération a été suspendue pour cause de déficit démocratique, rien n’a changé. Mieux, les pratiques du dictateurs togolais et ses valets ont accentué le sort du pays à telle enseigne que les honnêtes citoyens affirment que le régime actuel de Lomé nalè préfère s’en sortir avec des sanctions ciblées ».

LA VOIX DU PEUPLE affirme par ailleurs que depuis le report des locales, l’Administration électorale et la CENI mettent les bouchées doubles pour un autre scrutin : « La CENI et l’administration électorale depuis, n’ont pas dormi sur leurs lauriers. Dans le calme et la discrétion des contacts ont été noués avec les partis politiques tant de l’opposition que de la mouvance au pouvoir ainsi qu’avec les candidats indépendants afin de donner aux uns et aux autres l’occasion de se former, de s’informer, de s’instruire et de se familiariser avec les données techniques en question et les instruments juridiques régissant la décentralisation et l’organisation des consultations locales », explique le journal avant de conclure : « Tout ceci, augure pour les jours à venir un rapide déblocage de la situation qui devrait pouvoir permettre la fixation rapide de nouvelles dates pour le scrutin local prochain ».

LE TAMBOUR titre : « Frauduleuses locales et sénatoriales repoussées : préfets et délégués RPT s’entredéchirent ». A en croire certaines sources venant de l’intérieur, écrit le journal, « des préfet se substituent aux délégués locaux du parti en positionnant leurs hommes de main en bonne place sur les listes. Ce que désapprouvent les délégués très furieux. Selon nos informations, certains ne vont pas hésiter à bloquer les listes avant qu’elles n’atteignent la CENIaiserie. D’autres ont déjà saisi les autorités du danger que ces listes dressées sans leur aval présentaient au sein de l’opinion ».