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Revue de presse du lundi 03 novembre 2003

Togo -
Le débat sur la nécessité de la reprise de la coopération entre l’Union Européenne et le Togo ainsi que les conditions de cette reprise se poursuit dans la presse.


L’hebdomadaire MOTION D’INFORMATION parue ce jour titre : « Coopération UE – Togo : la ballade juteuse des « parasites » et des « vendeurs d’illusions » à Lomé II ». Pour le journal, l’eurodéputé Michel Scarbonchi n’est qu’un de ces « parasites » et « vendeurs d’illusions » qui depuis plus de dix ans font croire au chef de l’Etat togolais qu’ils peuvent infléchir l’Union Européenne dans sa fermeté vis-à-vis du cas togolais. La suspension de la coopération entre l’UE et le Togo a des « effets catastrophiques indéniables » sur la vie de la nation togolaise toute entière rappelle MOTION avant de souhaiter que : « le pouvoir RPT et l’opposition démocratique fassent de la reprise rapide de l’aide, un enjeu d’intérêt national qui devra constituer le point central des nouvelles négociations de plus en plus incontournables entre les acteurs de la vie politique togolaise ».

Déjà, dans son édition de vendredi, LE REPORTER DES TEMPS NOUVEAUX rangeaient parmi « ces français qui trompent Eyadèma », les eurodéputés Michel Scarbonchi, Michel Rocard et Nicole Fontaine qui « promettent la reprise de la coopération au chef de l’Etat sans jamais parvenir ». Dans le même journal, le nouvel ambassadeur de France au Togo, M. Alain Holleville estime que concernant les démarches en vue de la reprise de la coopération, « des pas ont été franchis au cours des dernières semaines » ajoutant que « c’est d’abord par la reprise du dialogue politique et des consultations que le mécanisme devrait s’amorcer ». Dans tous les cas conclut l’ambassadeur, « c’est aux autorités togolaises d’évaluer l’incidence de la suspension de la coopération avec l’Union Européenne ».

Pour Me Agboyibo qui s’exprime dans les colonnes de MOTION, « le prix minimal à payer par les barons du RPT qui lorgnent les milliards de l’UE est la dissolution de l’Assemblée monocolore actuelle et son remplacement par un parlement intérimaire pluraliste dont la composition et la durée sont à définir lors d’un dialogue national dont l’idée est aujourd’hui partagée par l’ensemble de la classe politique ».

Evoquant les élections locales et sénatoriales annoncées, le leader du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), souligne que ces échéances « constituent une pure manœuvre de diversion. Elles ne sont nullement de nature à remédier à la carence actuelle de contrôle parlementaire de la gestion des deniers publics ».
L’hebdomadaire LE GUIDE relève la position inconfortable de l’opposition radicale togolaise qui dit-il, est actuellement prise dans un étau, celui « des consultations UE – Togo et les élections sénatoriales et locales ».

La communauté chrétienne de par le monde et particulièrement au Togo a célébré le 1er novembre la Toussaint. TOGO-PRESSE rappelle en Une que « le chef de l’Etat qui séjourne depuis vendredi à Pya, son village natal a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de sa vénérée mère Maman N’danidaha ».

Le quotidien national consacre en outre, un dossier au paludisme. Il est intitulé : « Initiative faire reculer le paludisme : Un objectif à portée de main ». Depuis la proclamation de cette initiative, il y a trois ans écrit le journal, on ne sent pas que les Nations Unies ont réellement lancé un mot d’ordre important et vital pour l’espèce humaine ajoute t-il. Dans les régions tropicales et subtropicales où la maladie est répandue, la situation va de mal en pis souligne le quotidien qui attribue cet état de choses au fait que les deux médicaments couramment utilisés ( chloroquine et la sulphadoxine-pyriméthanine) pour soigner le paludisme ont perdu de leur efficacité à mesure que le parasite du plasmodium falciforme devient résistant aux remèdes. Il se fait alors l’écho de l’appel du rapport de l’OMS et de l’UNICEF sur le paludisme publié le 25 avril 2003 à la communauté internationale et aux gouvernements africains de « prendre le taureau par les cornes et de financer des médicaments efficaces et moins chers et de les mettre à la dispositions des personnes les plus à risque : les enfants de 0 à cinq ans et les femmes enceintes ».

MANGO – MATIN consacre sa Une au récent coup d’Etat déjoué au Burkina Faso : « Le président burkinabé amuse beaucoup son aîné togolais. Pour Eyadèma, son jeune frère Compaoré a droit à l’erreur », titre le journal qui considère que les accusations des autorités burkinabé contre le Togo sont « incongrues ». Sous une photo du chef de l’Etat togolais tout sourire illustrant le texte, il est écrit : « Par ce sourire, le président togolais a compris les raisons de la dérive de son cadet Compaoré et lui pardonne volontiers ».

MOTION D’INFORMATION pour sa part fait état de ce que « les organisations de défense des droits de l’homme s’inquiètent sur les conditions de détention et l’éventuel jugement par un tribunal militaire des 16 accusées d’avoir tenté de renverser le régime du président Blaise Compaoré ».