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Carnet du civisme: Pensons à notre hygiène, chères revendeuses

Togo - CHRONIQUE - Autres
Les entrées de certains marchés de la capitale togolaise Lomé offrent un spectacle désolant et incompréhensible. On se demande en effet comment des revendeuses peuvent-elles transformer leur environnement immédiat en dépotoir et vivre au quotidien avec des ordures.
C’est en effet ce spectacle inimaginable dans une société digne de ce nom que nous servent les dames du marché. Elles s’y accommodent tellement qu’elles y passent allègrement leur journée sans éprouver la moindre gêne.

Elles s’y restaurent, font la sieste et reçoivent des visites. Si elles ne s’inquiètent pas pour leur propre santé, qu’en est-il de la santé des clients ?

En effet, malgré cet environnement macabre, elles y exposent des aliments et des denrées qui se transforment pour l’occasion en agents pathogènes dangereux que la population ramasse sans se poser de questions. Elles ont tellement assimilé la principale règle du capitalisme qui est de chercher et de maximiser le profit à tout prix qu’elles en sont venus à vendre et les aliments et les maladies. Mais, étant conscient qu’il s’agit avant tout de notre bien-être, et de celui de tous les autres consommateurs, chacun de nous à un rôle à jouer dans ce problème d’éducation civique.

Pour beaucoup, dans leur incivisme, le devoir incombe à l’Etat de balayer nos maisons et leurs abords. Il faut donc les salir et attendre paisiblement la visite des agents de salubrité publique. A force de raisonner ainsi, on a fini par acquérir des comportements absurdes, sinon, comment expliquer qu’on puisse, s’accommoder des ordures. Ce genre de phénomène est devenu l’apanage des Togolais qui, sous l’excuse de s’inscrire contre l’Etat, se rongent de l’intérieur. Notre société doit impérativement prendre conscience du fait que l’Etat commence par chacun de nous et accepter de jouer sa partition de la mélodie du développement.