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Trois journalistes togolais entament une grève de la faim

SOMMAIRE
1- Trois journalistes togolais entament une grève de la faim


POLITIQUE

1- Trois journalistes togolais entament une grève de la faim

15/07/2003--Kpakpabia, Dzilan et Evegno, les trois journalistes de la presse privée togolaise emprisonné depuis le 14 juin 2003 dans less geôle du dictateur Eyadéma, ont entamé depuis le 14 juillet 2003 une grève de la faim. Selon les autorités togolaises , ils sont soupçonnés d’avoir terni l’image de la dictature d’Eyadéma dans l’exercice de leur fonction.

M. Dimas Dzikodo, directeur de la rédaction de l´hebdomadaire L`Evénement, a été le premier à être interpellé dans un cybercafé à Déckon (centre ville de la capitale). Il était en train de scanner des photos de personnes molestées et grièvement blessées par les forces de l’ordre et les milices du RPT ( le parti unique au pouvoir) lors du scrutin présidentiel du 1er juin2003. Après une longue audition à la Sûreté nationale, son domicile a été perquisitionné de fond en comble. Le dimanche matin, le directeur de publication dudit journal, Philippe Evégnon, a été appréhendé ainsi que Jean de Dieu Kpakpabia dit Colombo qui travaille pour Nouvel Echo et divers autres hebdomadaires à Lomé. Selon des sources policières, il leur est reproché d’avoir envoyé des informations et des photos aux agences de presse et aux journaux étrangers dans le but de ternir l´image du Togo. Mais les véritables raisons de ces arrestations, selon l’un des responsables du syndicat des journalistes, sont la chasse et la traque des journalistes de la presse privée. « Depuis ces dix dernières années, les journalistes de la presse privée sont à l’avant garde du combat pour l’alternance et la démocratie au Togo. Face aux atermoiements des partis politiques dits d’opposition, cette presse est devenue une des véritables poches de résistance du régime d’Eyadéma » nous dit Komla.

Les autorités de la dictature togolaise ont établi une black-list de personnalités et de journalistes à abattre. Il est vrai que depuis que la France et les autorités françaises ont entériné le hold-up électoral du dictateur Eyadéma, celui-ci se sent intouchable par la communauté internationale et en profite pour régler ses comptes, radicaliser sa dictature et faire taire définitivement toute opposition. C’est la restauration d’une dictature dure et meurtrière.

La rédaction letogolais.com