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La protection des éléphants intéresse les pays de l’Afrique de l’Ouest

Afrique
Les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest veulent disposer d’une base de données efficace leur permettant de faire le suivi de l’évolution des populations d’éléphants et de leur abattage illégal.
C’est la raison pour laquelle, les responsables de sites de surveillance d’éléphants et les coordonnateurs nationaux du Programme de Suivi de l’Abattage illégal des Éléphants (MIKE) sont ce lundi à Lomé en formation sur le Système d’Information sur les familles d’éléphants (MIST).

Selon le coordonnateur sous-régional de l’Afrique de l’Ouest de ce programme, Massalatchi Mahaman Sani, l’atelier de Lomé va permettre le renforcement des capacités des participants, notamment, des agents venus de la Guinée et des pays de l’UEMOA à l’utilisation de la base de données « MIST » avec pour objectif, a-t-il précisé, « d’aider les États à mieux gérer leurs populations d’éléphants ».

Cette rencontre technique basée sur la gestion, la manipulation et la maîtrise de l’outil « MIST » permettra de gérer les populations d’éléphants sur la base des informations collectées sur le terrain. En dehors de ces troupeaux d'éléphants, d’autres animaux et plantes issues de la diversité biologique, seront également contrôlés, a expliqué Okoumassou Kotchikpa, directeur de la faune et de la chasse du Togo.

Estimés à plus de deux mille au sein de l’espace WAPOC qui va du Niger au bénin en passant par le Togo, les populations d’éléphants sont victimes de braconnages et d’abattages illégaux dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, ce qui, estiment les experts, « peut conduire à leur disparition et par ricochet à la destruction de la faune et de la flore ».

Pour la ministre de l’Evironnement et des Ressources forestières, Dédé Ahoéfa Ekoué, qui a présidé à l’ouverture de la rencontre, il n’existe pas de base de données nationale formelle pour les populations d’éléphants au Togo. Cette situation, a-t-elle déploré, est « également celle de la plupart des pays représentés » à la rencontre.

Les responsables du programme MIKE ont initié cette deuxième session de formation sur le système de gestion de l’information sur les populations d’éléphants après celle de Niamey au Niger pour permettre aux différents pays de « sortir de leur impasse », a relevé la ministre Dédé.

Le programme de suivi de l’abattage illégal des éléphants est un projet mis en place lors de la conférence des parties à la Convention sur le Commerce international des Espèces de la Faune et de la Flore sauvages menacées d’Extinction (CITES) où il a été décidé que les stocks d’ivoires des pays d’Afrique du Sud soient livrés au commerce afin d’éviter de nouveaux abattages.
Cette session de formation dure dix jours.