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Elections présidentielles : BATIR LE TOGO persiste et signe : EYADEMA n’organise pas des élections pour se faire battre et quitter le pouvoir

Par sa déclaration du 14 Mars 2003, (http://www.batirletogo.org/FR/nospositions/declaration_cfd_ceni_ufc.htm ) notre mouvement a renvoyé dos a dos les présidentiables togolais à plus de responsabilité.
Face à une dictature, « … il est presque impossible de lutter avec des armes démocratiques » (Mme Randolph, interview du 01/02/03, letogolais.com)
L’actuel débat autour de la question de la candidature unique ou non et de l’invalidation de la candidature de Mr Olympio est un non événement.
- Pour être candidat à la magistrature suprême, il faut remplir certaines conditions qui, si elles ne sont pas remplies, la candidature est invalidée.
Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, les circonvolutions juridiques ne servent pas régler un problème politque, mais seulement à les habiller. La question politique est de savoir si le Président de l’UFC peut être candidat ? Si oui quel « habillage » juridique faut-il. Dire aujourd’hui qu’il y a un problème de quitus fiscal, de résidence ou de passeport est dilatoire puisque ce sont des arguments qui politiquement pouvaient être contournés.
Le fond du problème est de savoir s’il fallait aller aux élections aux normes de Lomé II ?
- Or en envoyant des membres « à titre conservatoire » à la Ceni/Rpt, la CFD entérine la modification constitutionnelle et les élections législatives, bref, la violation des ACL. Ainsi, la réponse est alors affirmative.
- En participant aux « élections à candidatures multiples », l’opposition entérine la violation des ACL et, la réponse est aussi affirmative.
Dans les circonstances socio politiques de notre pays, nul n’ a besoin du prétexte de l’usurpation ou de la confiscation de la victoire pour destabiliser la dictature. Le schéma malgache est mal venu car nos leaders n’ont pas les « c… » nécessaires pour affronter la dictature qui nourrit leurs financiers. L’argument qui consiste à dire qu’il faut participer aux élections et si Gnass usurpe la victoire, il faudrait alors l’affronter, est de la superchérie. Lorsqu’on ne s’est pas préparé depuis 1998, ce n’est pas à 30 jours ou à 3 mois du scrutin qu’on se prépare au pire. La surprise viendra de là où on s’y attend le moins....

La violation des ACL suffit à trouver le fondement dans l’article 150 de la Constitution togolaise, pour la légitimation de toute contestation populaire, armée ou pas (voir La Lettre de la Jeunesse Togolaise n°006).
En 1993, un scénario a été mis en œuvre par le régime Eyadèma :
- élection présidentielle boycottée ;
- négociation-amnistie ;
- législative ;
- éviction de l’opposition de l’Assemblée…
Après 1998, la même partition et sans variante a été jouée :
- négociation d’ACL interdisant toute interférence unilatérale dans le processus démocratique ;
- violation par modifications du code électoral et de la constitution
- violation par des élections législatives avec le boycott de l'opposition
- rejet de la candidature de Gilchrist Olympio ;
L’objectif de ces schémas est de « faire participer » l’opposition au pouvoir un certain temps puis, de l’en évincer pour la remplacer non pas par le parti présidentiel, mais par des hommes de Lomé II.
Il est curieux que l’opposition qui se targue d’être au courant des manigances et autres complots… de Lomé II, n’ait pas eu vent des plans élaborés et mis en œuvre, tel l’abaissement de l’âge du candidat à l’élection présidentielle.
Si en 1993, le plan fut un secret bien gardé, quid en 1998 ? Et en 2003 ? Soit cette opposition est naïve et incapable, soit elle savait et elle s’est tue.
Il est aisée pour l’opposition de tenir Eyadèma responsable de son incurie plutôt que de reconnaître ses propres responsabilités et turpitudes dans ce qui qualifié actuellement, de débacle. Pire, « on » mobilise la jeunesse pour lui faire croire qu’elle seule a la solution. Et comme une majorité de cette jeunesse émargeant dans les partis politiques et est aussi membre d’associations, le mot d’ordre de « mobilisation générale» devient un slogan. Pourtant, lorsqu’on demande pour quoi faire : nul n’est en mesure de répondre. Plus, on assiste à des quêtes pour lever « une armée » en occultant que cette stratégie permet à la dictature de lancer sur le territoire des opérations qu’elle attribuera plutard à l’oppostition. Ainsi si les militants n’arrivent pas reconnaître les erreurs de leur leader, il nous faut avouer que nous ne sommes pas encore prêts à faire notre auto critique. Or, aucune lutte commune ne peut servir de prétexte pour taire les erreurs…

Aujourd’hui que fait cette opposition face à l’annulation de la candidature du Président de l’UFC ? Elle aurait pu en toute honnêteté « avouer » à Mr Olympio de se tenir à l’écart plutôt que par la voie du CAR et de la CDPA de faire croire que l’UFC est intransigeante ou qu’il fallait tout faire pour la ramener dans le COD III Bis alias CFD.

De même, lorsque la dictature ne peut même pas valider la candidature de Gil dans un souci d’apaisement quitte à ce qu’il soit battu par les urnes, c’est que ce régime n’est pas prêt à « scier la branche sur laquelle elle est assise ».

Toutefois, espérons que le mérite de la mascarade du 01 Juin 2003 sera la clarification du paysage politique togolais. Qu’elle permette enfin de bouter les – 5 % du paysage politique togolais… Que les scores obligent les leaders les « moins-disant » à s’effacer afin de ne pas essuyer l’ire du Peuple. Ce sera un moindre mal et cela aurait le mérite de clarifier le paysage politique togolais.
« On n’organise pas des élections pour les perdre sauf, à respecter le principe de l’alternance démocratique» (Jean Dégli).
Le Secrétaire Général de BATIR LE TOGO


!!! AUX MEMBRES DE LA DIASPORA!!!
LES NOMS DES PERSONNES NON RESIDENTES NI DOMICILIEES AU TOGO FIGURENT SUR LES LISTES ELECTORALES AU TOGO .
DES CARTES SONT ETABLIES A LEUR NOM ET D’AUTRES VOTENT A LEUR PLACE !!!
CES PERSONNES SONT DES TOGOLAIS DE L’ETRANGER.