Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 8:41:52 AM Vendredi, 29 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Les Fourberies d’Agbeyomé Kodjo ou l’avidité d’un imposteur. Par Edoh Folly Dotsè

 Les Fourberies d’Agbeyomé Kodjo ou l’avidité d’un imposteur
Fuir un Front qui suppose la mise en commun des forces démocratiques, pour créer une Coordination qui suggère une navigation entre des entités disparates, pour ensuite appeler à un Pacte qui présage des accords, cela relève d’une fourberie ignominieuse.

En ces temps de campagne pour l’accès à la plus haute fonction de l’état togolais, les hommes politiques de notre pays se révèlent et se font découvrir par les peuples d’Afrique et d’ailleurs. C’est aussi l’occasion de juger l’esprit de solidarité et d’organisation d’un peuple qui a souffert de la dictature la plus féroce du continent. Le système politique d’asservissement et de déshumanisation par lequel Gnassingbé Eyadema a paupérisé le peuple togolais a connu ses résistants au sein du peuple depuis belle lurette. Déjà en 1977, des enseignants démocrates manifestaient leur désaccord face à la brutalité et à l’arrogance du régime ; du coup, le pouvoir autocratique avait procédé à des arrestations massives parlant de « professeurs égarés ». En 1980, la population avait encore manifesté son mécontentement par des tracts et des graffitis sur les murs des maisons à Lomé. En 1985 le régime procéda encore à des arrestations au motif de « détention et distribution de tracts subversifs ». C’est dire que tout au long de l’installation et de la gestion de la dictature dans notre pays, le peuple n’avait pas croisé les bras, sauf qu’à chaque fois qu’il essayait de lever la tête pour dire non à l’arbitraire et à l’oppression, on lui tapait sur la tête. Le 5 octobre 1990, fut la date à laquelle le « couvercle a sauté de la marmite » sous la pression de l’ébullition. Trop, c’est trop ! Le « dos au mur », le peuple ne pouvait plus supporter l’affront qui lui était fait, tant les maux ne pouvaient plus s’empirer, ils avaient atteint leur paroxysme. Le peuple, tout le peuple du Togo s’était uni dans un élan collectif pour demander un redressement du pays qui passe par l’instauration d’une nouvelle politique, beaucoup plus humaine et beaucoup plus démocratique. Pour des intellectuels qui se sentaient emprisonnés par un régime sadique, et qui cherchaient à faire une sortie élégante, il n’y avait pas meilleure occasion que celle-là. Un cadre fut créé pour la résolution pacifique de la crise politique dans le pays. La Conférence Nationale Souveraine. Des hommes intègres, à conscience pure, dépouillée de tout opportunisme politique ont réussi à sortir du staff d’un régime dont la violence et les crimes de tout genre n’étaient plus à démontrer. Le cas de Monsieur Komla Alipui, ancien ministre de l’Economie et des Finances sous Eyadema, est révélateur à plus d’un titre. L’homme a servi son pays parce que le pays avait besoin de ses services en un moment donné. Mais lorsqu’il a senti que le peuple était opprimé par un régime totalitaire, il a pris ses distances vis-à-vis de ce dernier. Mr. Alipui est sorti blanc comme neige d’un régime aux couleurs d’anthracite. Il n’a jamais été mêlé à quelque malversation que ce soit. Aujourd’hui, il se bat pour le triomphe de la démocratie dans notre pays, sans aucune manifestation de la soif du pouvoir. Mais à l’opposé de cet exemple, il existe un cas qui fait beaucoup réfléchir, surtout durant cette campagne électorale : le cas Agbéyomé Kodjo.

Agbéyomé Kodjo, le pyromane
Aucun acteur politique togolais sérieux ne peut feindre d’oublier la poigne avec laquelle Eyadema a dirigé le Togo jusqu’à sa mort. Il a pu asservir notre peuple grâce aux intellectuels félons qui lui ont servi de cerveaux pour concevoir des stratagèmes pour exploiter et opprimer le peuple ; de bouches pour divulguer ses babillages racistes et propagandistes ; de mains pour voler le patrimoine national commun et tuer ses compatriotes qui n’épousent pas sa politique criminelle. L’un de ces intellectuels félons se trouve être Messan Gabriel Agbéyomé Kodjo. L’homme a servi le régime criminel d’Eyadema avec tout ce dont il dispose comme intelligence. Son zèle excessif et sa soif du pouvoir lui ont valu l’éjection du sérail. En bon revanchard, il étale sur la place publique les secrets, qui n’en sont plus un, du régime dans lequel il a excellé pour amasser honneurs et fortune. Depuis, l’homme se cherche. Il tangue entre démocratie et autocratie, entre l’opposition et le Pouvoir ; mais comme il a trahi de tous côtés, il ne sait où poser ses bagages et sa transhumance continue. Voyons ce que l’histoire nous apprend de cet homme.
Dans son article intitulé « Il est temps d’espérer », Mr. Agbéyomé raconte les crimes politiques et économiques dans lesquels il a trempé lui-même. Il parle de dysfonctionnements de l’Etat comme si cela était du nouveau. Depuis les années 80, du fonctionnaire de l’Etat à l’étudiant au lycée, tout le monde savait que la gestion du Togo reposait sur des dysfonctionnements qui conduisaient, à coup sûr, notre peuple vers la misère et notre patrie à la destruction. Ceux qui, en voyant le mal venir en disaient un mot, étaient diabolisés, pourchassés et parfois assassinés. C’était la politique à laquelle Mr. Agbéyomé Kodjo avait participé ; c’était la politique que Mr. Gabriel Agbéyomé Kodjo avait animée jusqu’au 5 Octobre 1990. Après le soulèvement populaire du 5 Octobre, il était clair que le seul désire du peuple restait le changement politique. C’est à cette fin que le peuple s’était battu contre vents et marrées pour obtenir une conférence nationale Souveraine en vue d’opérer ce changement politique dans un climat de paix et de sérénité. Mais face au peuple, on a vu Eyadema et ses thuriféraires, dont Agbéyomé Kodjo en était un, faire bloc pour faire obstruction à tout effort qui pouvait déboucher sur ce changement tant voulu. Qui ne se souvient pas des larmes de crocodiles que ce ministre avait versées devant le monde entier, juste pour protéger son mentor et garder son poste de ministre?
Les changements pour lesquels Agbéyomé appelle le peuple aujourd’hui, aurait pu être faits depuis la Conférence Nationale Souveraine si lui et sa clique n’avait pas vidé les lieux pour saborder cette assise populaire. S’ils avaient adhéré aux aspirations du Peuple, nous n’en serrons pas ici aujourd’hui. Veut-il nous faire croire que sans lui à la tête du pays, il n’y aurait jamais de changement ? Le Togo n’a plus besoin d’un énergumène qui se croit plus intelligent que tout le monde, et donc se voit comme un messie.
Toujours dans son article, Mr. Agbéyomé se plaint de l’allégeance des membres du Gouvernement envers la personne du Président de la République, et écrit ce qui suit :
D’autres dysfonctionnements non moins pernicieux affectent l'efficacité de l'action publique notamment la forte allégeance requise des membres du Gouvernement tout comme des Directeurs des sociétés d'Etat envers la personne du Président de la République, ce qui les oblige à ne rendre compte de leurs actes qu'au chef de l'Etat faisant ainsi de la fonction du Premier Ministre un ersatz administratif au mépris des dispositions de la Loi fondamentale de notre pays notamment dans ses articles 76 à 78. Ces articles donnent au Premier Ministre pouvoir de déterminer et de conduire la politique de la Nation, de diriger l'action du Gouvernement et de coordonner les fonctions de ses membres

Or le Président de la République agit comme si nous étions dans un régime d'exception, assurant le contrôle des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Rien d'étonnant dès lors si ces dysfonctionnements engendrent des comportements irresponsables chez certains agents de l'Etat, encouragés dans leurs actes d'insoumission voire de rébellion par des milieux obscurs qui semblent se délecter dans ces opérations de déstabilisation et de sabotage de l'action publique.
(Déclaration d’Agbéyomé Kodjo : Il est temps d’espérer)
« Ne faites pas ce que je fais, mais faites ce que je vous dis » ! Voilà à quoi rime le comportement du sieur Agbéyomé Kodjo. Qu’on s’en souvienne ! Contre toutes les forces du mal, le peuple a réussi à parvenir à une conclusion heureuse de la Conférence Nationale Souveraine avec l’élection d’un premier ministre qui avait la charge de déterminer et de conduire la politique de la Nation. Il avait aussi la charge de diriger l’action du Gouvernement et de coordonner les fonctions de ses membres. C’est fort de ces prérogatives que le Premier Ministre élu par la Conférence Nationale Souveraine, Me Joseph Koffigoh (pendant qu’il était encore l’émanation du peuple) agissait pour diriger l’action du Gouvernement et coordonner les fonctions de ses membres. S’il y eut quelqu’un qui ait désobéi de manière abrupte, s’il y eut un individu qui ait affiché une insubordination notoire et une rébellion incivique, face au Premier Ministre élu par le peuple souverain, ce fut bien Agboyémé Kodjo le premier larron, suivi de son acolyte Benjamin Agbéka. Mr. Agbéyomé Kodjo semble incarner l’individu qui peut se permettre tout envers les autres, mais n’admet pas qu’on lui fasse la moitié de ce qu’il fait aux autres. Un individu qui s’oppose si frontalement aux aspirations du peuple pour satisfaire le bon vouloir d’un homme, ne mérite pas la confiance de ce peuple qu’il a tant de fois piétiné.
Au volet de la gestion patrimoniale des finances publiques, Agbéyomé Kodjo écrit ceci :
« Au Port Autonome de Lomé, les malversations sont aussi monnaie courante, Le Directeur général prélève par semaine au profit de Lomé II 25 millions de FCFA soit 100 millions par mois ou 1,2 milliard par an.
70 millions de FCFA sont perçus par mois sous forme de taxes sur les ventes de véhicules par un réseau d'affaires familial proche du Chef de l'Etat sous le prétexte fallacieux de pourvoir au financement de la zone franche alors que cette dernière reçoit de l’Etat une subvention annuelle de 175 millions de FCFA »

En montrant du doigt l’actuel directeur du Port, l’ancien directeur du Port Autonome de Lomé, Mr. Agbéyomé Kodjo, oublie que plusieurs regards se tournent vers lui pour demander : « Alors, combien de millions versais-tu toi par semaine à Lomé II, et combien en prenais-tu pour ta commission ? » Il a volontairement oublié de nous dire cela.
Que Monsieur Agbéyomé Kodjo cesse de faire la grande gueule en criant qu’il n’a jamais rien pris du Port. La main sur la conscience, puisse Agbéyomé nous dire qu’il n’a jamais fait de versement direct à Lomé II ? Qu’il ne s’est jamais approprié quelques liasses de billets de banque pendant qu’il portait la cagnotte à son suzerain ? Puisse Agbéyomé regarder droit dans les yeux du peuple togolais et lui dire qu’il n’a aucun compte bancaire ni en Suisse, ni en France, ni en Belgique, bref dans aucun pays de l’occident ? Pense-t-il que les Togolais le croient lorsqu’il nie tout ce qui lui est reproché ? Il peut y avoir des exagérations de la part de ses ex-compagnons, tel qu’on les connait avec leur maitrise du mensonge, comme il le dit lui-même, mais aussi, nul doute qu’ il doit avoir une part de vérités dans les faits, tel qu’on connait le caractère retors de l’ex baron du RPT Agbéyomé Kodjo. Les Togolais ne sont pas dupes. S’ils ne disent rien pour le moment, c’est qu’ils attendent le bon moment pour demander des comptes aux spoliateurs de notre Patrie.
Par ailleurs le sieur Agbéyomé Gabriel Kodjo écrit :
« Pour célébrer le début du troisième millénaire, 2 milliards de FCFA ont été dépensés par la Direction de l’OTP pour acheter des boissons; 250 millions de FCFA soustraits de la caisse pour acheter au Chef de l'Etat un buste à son image et 40 millions pour lui offrir une canne sans compter le bradage du patrimoine de l'OTP à Paris sous le couvert de prête-noms alors que l'entreprise connaît d’intenses difficultés financières et que notre pays rechigne pendant ce temps à acheter un appareil de dialyse pour le CHU de Tokoin pour la somme modique de 12 millions de FCFA.
Dans certains cas pour couvrir les besoins de LOME II, cette société n'hésite pas à recourir à des prêts bancaires notamment chez NA TESKI BANK dont le remboursement est transféré sur la dette publique. »

Deux milliards de FCFA pour acheter des boissons pour les barons du RPT y compris Agbéyomé Kodjo, pendant que les enseignants passent six mois sans salaires. 250 millions de FCFA pour le buste à l’image de son maitre, pendant que les centres de santé n’ont ni aspirine ni seringue. 40 millions de FCFA pour la canne de son mentor, pendant que les populations de Hahotoe dont on a usurpé les richesses n’ont pas d’eau potable. Puis, le faquin, après être déchu par le zouave, vient pleurnicher au peuple, pour lui exposer les crimes financiers dont il a été un complice actif.
Quel est cet économiste sérieux, soucieux du développement de son pays et du bien-être de ses compatriotes qui ne démissionnerait pas au vu et au su de toutes ces saignées?
Quel est cet économiste conséquent envers lui-même et envers son pays qui participerait au rackette de l’économie de son pays comme Agbéyomé l’a fait ?
Quel est cet économiste compétant qui participe à la distribution des deniers publics aux danseurs, marcheurs et autres liseurs d’insultes à l’endroit de ses concitoyens ?
L’homme qui se présente comme étant un économiste-comptable compétant a fermé les yeux sur les activités de bradage de l’économie nationale sans tirer la sonnette d’alarme, parce que cela lui profitait.
Agbéyomé Kodjo doit se rappeler que déjà, à la Conférence Nationale Souveraine, un éminent économiste-comptable avait demandé au RPT et à ses sbires de prendre acte de leur gestion calamiteuse du pays et de leur banqueroute économique. C’est dire que Mr. Agbéyomé Kodjo n’est ni l’économiste le plus compétent, ni le premier à signaler les dysfonctionnements économiques comme il tente de le faire croire. Au contraire, il a contribué à la prévarication de l’économie de notre pays.
Agbéyomé Kodjo doit être considéré comme un complice de ceux qui ont trempé dans les crimes économiques de notre pays, un point c’est tout.
Au plan sociopolitique, les actes que Mr. Agbéyomé Kodjo a posés ou plutôt l’acte qu’il n’a pas posé révèlent le caractère égoïste et démagogique de l’individu. S’agissant des événements de Fréau Jardin, si on ne peut rendre Mr. Agbéyomé Kodjo responsable de ces événements, on doit du moins, s’interroger sur son jugement, sur son honnêteté et sur sa sensibilité en tant qu’être humain et patriote. Interrogé sur les événements de Freau Jardin, voici un extrait de la déclaration d’Agbéyomé Kodjo après sa fuite à Paris :
« …J’avais pris à l’époque, pour informer l’opinion du drame, une position politique pour dire que c’est un policier du véhicule de prévention qui a reçu de la foule une balle mortelle. En fait, l’enquête interne à la police a établi que c’est suite à une manœuvre à l’intérieur du véhicule de police que le coup mortel est parti pour atteindre le chauffeur ou son coéquipier. » (Agbéyomé Kodjo)
Prenons un peu la peine de comprendre les choses. Qu’est-ce que Mr. Agbéyomé Kodjo appelle ici « position politique » ? Le mensonge ! Le vrai mensonge. La démagogie ! Agbéyomé Kodjo a accusé à tort la foule pacifique, donc le Peuple, d’avoir agressé la police, pour justifier les massacres commis fortuitement par ces assassins. Non contents d’avoir tué froidement nos parents, il faut qu’ils nous fassent porter la responsabilité du crime. Voyez-vous la duplicité et le cynisme de l’homme qui cherche aujourd’hui par tous les moyens à gouverner le Peuple dont il se moque éperdument ? Agbéyomé Kodjo, l’homme qui se réclame de bon chrétien, quand donc comprendras-tu la symbolique de ce qui s’était passé dans le véhicule de la police ? Et pourtant c’est bien simple. Sur le chemin de leur crime, le Bon Dieu a simplement agi pour prouver aux assassins le caractère erroné de leur entreprise et leur barrer le chemin. Et pourtant, ils ont persisté pour consommer leur forfait. Au lieu que le « bon chrétien » ait quelque remords, et console le Peuple, il l’accuse plutôt pour couvrir les assassins.
Au moins, pour une première fois, Agbéyomé Kodjo accepte avoir menti au Peuple togolais.
Malgré ce « génocide » commis sur l’Opposition, Agbéyomé Kodjo trouve la force morale de rester dans le cercle des assassins depuis janvier 1993 jusqu’à son éviction en 2002. Il n’en n’est pas fallu autant pour que des esprits saints jettent l’éponge pour dire « Enough ! »
Mr. Agbéyomé Kodjo, puisque vous croyez, dur comme fer, que votre destin est lié à la Présidence du Togo, donnez-vous un peu d’humanise en allant à l’école d’un penseur qui dit ceci :
« Si je savais quelque chose qui fût utile à ma patrie et qui fût préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime. » MONTESQUIEU.
Dans un article posté sur le blogweb le 19 octobre 2009 par Silviocombey dont le titre est : Dossier/ AGBEYOME KODJO DONNE SA PART DE VERITE SUR LES MASSACRES DE FREAU JARDIN ET ACCUSE LEOPOLD GNININVI, il est écrit ce qui suit :
« Or les premières enquêtes faites à notre demande ont révélé que les armes utilisées par les criminels n’appartenaient pas à la police. Par ailleurs, sommé d’expliquer la présence des véhicules de son administration sur le lieu du crime, le Commissaire Central de la Ville de Lomé déclara que les criminels se sont appuyés sur un groupe de « policiers hors norme » pour disposer des voitures de police. Nous avons noté que dans sa déclaration du 30 septembre 2009, Léopold Gnininvi reconnait pour la première fois, avoir été alerté du drame qui se préparait mais l’aurait pris pour une fausse alerte (une menace du ministre de l’intérieur). Ce qui considéré comme tel dénote d’une grave légèreté et d’une irresponsabilité notoire de la part du chef de file de l’époque du COD II, vu la gravité même de l’information reçue et surtout des antécédents de violences graves durant cette période agitée de notre histoire. Ce qui suscite des questions.
Pourquoi n’a-t-il jamais révélé à l’opinion, comme il vient de le faire, le fait qu’il avait été prévenu par le ministre de l’intérieur Agbéyomé KODJO, de ce qui allait se passer le 25 janvier 1993 ? »

Encore une fois, comme Agbéyomé Kodjo a réponse à tout, et a raison partout, il a rejeté la responsabilité de ces massacres sur son grand frère de village. Il aura cité tout un chapitre du livre de Me. Agboyibo pour se déculpabiliser. Seulement, il a volontairement, et à dessein omis de signaler que : « …J’avais pris à l’époque, pour informer l’opinion du drame, une position politique pour dire que c’est un policier du véhicule de prévention qui a reçu de la foule une balle mortelle. En fait, l’enquête interne à la police a établi que c’est suite à une manœuvre à l’intérieur du véhicule de police que le coup mortel est parti pour atteindre le chauffeur ou son coéquipier. » (Interview d’Agbéyomé Kodjo au Magazine l’Autre Afrique)

En analysant l’extrait ci-dessus, voici ce que le peuple se demande :
- Mr. Agbeyome KODJO savait qu’un drame se préparait.
- Il connaissait la gravité même de l’information reçue et surtout des antécédents de violences graves durant cette période de notre histoire.
- Agbéyomé KODJO était au courant de ce qui allait se passer le 25 janvier 1993.
Fort de tout cela, et vu la gravité de l’heure, Agbéyomé KODJO appelle son grand frère de village, le Pr. Gnininvi pour le lui faire savoir. Apparemment, ce dernier ne semble pas prendre le ministre de l’intérieur au sérieux. Pourquoi le ministre de l’intérieur n’a-t-il pas agi comme un homme intelligent, sociable, patriote, tout simplement humain pour dissuader les auteurs des massacres du 25 janvier? Que fallait-il faire me demande t-il ? C’est Me BOKO FRANÇOIS qui nous donne la réponse. Dans la même position de responsabilité, dans les circonstances similaires, Mr. BOKO François a montré le chemin. Démissionner ! Jusque-là, vous aviez assez bouffé monsieur Agbéyomé KODJO. Il fallait démissionner et quitter la mangeoire. Vous auriez sauvé nos parents et rendu un grand service au peuple togolais.
Agbéyomé KODJO, admettons que vous n’aviez pas eu le flair de Me BOKO pour anticiper et démissionner avant les massacres, pourquoi n’aviez-vous pas démissionné après les massacres ? Pourquoi après l’exposition de tant de corps d’innocentes victimes, de tant de sang devant les hôtes européens, vous ne vous êtes pas dit : « Je n’ai aucune responsabilité dans ce crime, je ne veux pas être mêlé à ces massacres, je préfère démissionner », pourquoi ne l’aviez-vous pas fait. Est-ce par négligence, par manque de jugement ou par insensibilité? La réponse est simple. Vous ne l’aviez pas fait à cause de votre égoïsme, tant vous êtes si friand du pouvoir, des honneurs et de tous les subsides que cela vous rapporte. Vous avez raison. Nous, nous avons perdu deux ou trois membres de nos parents. Vous, vous conservez votre place, vos honneurs et votre fortune.
Lorsque votre zèle, puis votre arrogance, votre égoïsme, votre suffisance et surtout votre soif du pouvoir ont commencé par ennuyer votre monarque, lui et l’un de ses rejetons vous ont simplement éjecté de leur casbah. Vous n’arrivez pas à le digérer et à le leur pardonner, tant vous vous étiez investi à faire du mal au peuple pour les servir. Ils vous ont renvoyé parce qu’ils vous considèrent comme un traitre. Les avez-vous trahis ? Vous seul pouvez répondre à cette question au regard de tout ce que vous avez fait ensemble avec eux et dont vous racontez une partie dans votre article. Mais alors, s’il s’avère que vous les avez trahis, alors vous êtes un double-traitre, parce qu’avant d’être leur allié, vous aviez trahi le peuple togolais, celui dont vous aviez utilisé les ressources en bourses pour faire vos études, et celui auquel vous vous opposez pour lui fermer les portes de la démocratie. Ce peuple qui attendait de vous des actes civiques et républicains.
Chassé par votre ancien employeur, vous avez compris le mal que ce dernier et vous-même faisiez à vos concitoyens qui n’étaient pas d’accord avec votre politique criminelle. Vous aviez compris que la cause de l’opposition est juste et noble. Alors vous vous réclamez désormais de cette opposition pour enfin combattre le pouvoir que vous avez aidé à consolider au fil des années, mais qui en fin des comptes a ruiné vos attentes. Le peuple tolérant vous a accepté, quand bien même que certains doutaient encore de votre bonne foi, arguant qu’un autocrate ne devient pas spontanément démocrate. A l’approche des élections présidentielles de 2010, votre fougue, vos engueulades, et surtout vos attaques adressées à Faure Gnassingbé faisaient penser à certains que vous étiez sincère quant à votre profession de foi à propos de l’alternance au pouvoir au Togo. Mais, peu s’en faut, peu à peu, votre masque est tombé. Vous n’avez pas changé. Votre avidité pour le fauteuil présidentiel est restée intacte. Voici quelques uns de vos actes qui illustrent cette assertion :
1) Votre limogeage par Eyadema.
On vous connait dans vos cercles du RPT. Comment vous piétinez vos ainés pour vous positionner. Le RPT des Agbéyomé et des Natchaba.
(« Si la plupart de vos compatriotes saluent votre courage, il en est aussi qui vous soupçonnent de vouloir à tout prix succéder au général Eyadema. Ce qui reviendrait à expliquer votre audace par le calcul politicien… » Ce n’est pas moi qui le dis, c’est une question que vous a posée le Magazine l’Autre Afrique. cf. INTERVIEW DE MESSAN AGBÉYOMÉ KODJO AU MAGAZINE L’AUTRE AFRIQUE : VERSION PUBLIÉE ET VERSION INTÉGRALE
Vous trouverez votre réponse au (6)), qui est en flagrante contradiction avec votre déclaration de campagne dans la Kozah, réclamant d’être « l’héritier naturel d’Eyadema »

2) Votre divorce d’avec Mr. Dahuku PÉRÉ et votre départ du parti de l’Alliance.
Tous les Togolais savent que Mr. PÉRÉ est une force tranquille qui agit plus, pour l’intérêt supérieur de la Nation que par calcul politicien. Votre précipitation à créer un parti politique est révélatrice à plus d’un titre.
3) Votre acharnement sur Faure Gnassingbé
Cet acte n’est finalement qu’une vengeance sur un adversaire politique que vous pensez avoir usurpé le fauteuil qui vous revenait de droit. Vos aveux le disent haut et fort. Le dernier en date s’est fait dans votre campagne dans la Kozah. Implicitement, votre lutte n’est qu’une lutte d’un « héritier naturel » contre un héritier biologique. Vous oubliez que le peuple togolais se bat en ce moment pour sortir de l’engrenage monarchique dans lequel le clan Eyadema tente de l’enfermer.
4) Votre précipitation à relancer votre candidature après votre retour de Paris.
5) Votre refus de retourner au sein du FRAC.
Vous demandiez à Gilchrist Olympio de se prononcer sur la candidature de Jean-Pierre Fabre. Sans attendre que Gil intervienne, vous vous êtes précipité pour couper l’herbe sous les pieds du candidat unique. Après que Mr. Olympio ait apporté son soutien au candidat du FRAC, vous trouvez des alibis pour refuser de réintégrer le front.

6) Dans votre campagne dans la Kozah, vous vous réclamez « d’héritier naturel » d’Eyadema:
« C’est moi que le président Eyadema avait choisi pour lui succéder », a affirmé l’ancien premier ministre, connu pour avoir trahi son « bienfaiteur », avant de prendre la tangente pour ne revenir qu’après son décès. » cf. TOGO: Présidentielle 2010 : Kara votera Kpatcha Gnassingbé, Togosite.com
Monsieur Agbéyomé KODJO, vous rappelez-vous de ce que vous avez déclaré aux medias à Paris après votre fuite de Lomé ? Lisez ceci :
« Les Togolais et moi le premier, savent qu'au Togo, il y a une ambition qu'il ne faut pas avoir: celle de vouloir succéder à Eyadema. Cela se sanctionne fatalement par des ennuis politiques ou des menaces de mort. Au risque de s'attirer des ennuis politiques ou de recevoir des menaces de mort ou d'être l'objet d'attentat ou de voir sa famille séquestrée et prise en otage et soumise à des traitements inhumains et dégradants. »

Aujourd’hui vous déclarez que c’est vous qu’Eyadema a choisi pour lui succéder ? Shame on you! Le peuple togolais se demande si ce choix a été fait par Eyadema dans sa tombe. Le Togo est-il une monarchie pour que ce soit Eyedama qui choisisse celui qui doit présider aux destinées du pays après lui ? Pendant que le Peuple se bat pour arracher le Pouvoir des serres des héritiers du monarque, vous, vous réclamez d’être son « héritier naturel ». Eyadema sait tout le tort qu’il a fait au Peuple togolais. Pourquoi vous choisirait-il pour lui succéder ? Pour couvrir ses crimes ou pour les perpétuer ? Voici l’une des contradictions dans votre démagogie qui ne permet pas au peuple de vous faire confiance.
7) Votre déclaration de libération de Kpatcha de la prison.
Au fait, ce n’est pas la déclaration en elle-même qui offusque. C’est le ton et l’empressement avec lesquels vous avez répondu à la question lorsque votre interlocuteur voulait savoir ce que vous feriez si vous êtes élu. Votre réponse, basée sur un calcul politicien, choque le Togolais conscient, en ce sens que la libération de Kpatcha n’est pas la priorité des problèmes togolais en ce moment. Kpatcha est le bras armé de Faure Gnassingbé. C’est lui qui a ouvert le lit de la marée de sang sur laquelle le bateau de Faure Gnassingbé a vogué pour accoster au fauteuil présidentiel. C’est lui qui a armé des milices qui ont zigouillé nos compatriotes. Kpatcha, c’est un autre énergumène qui a pillé les ressources générées par la Zone Franche de Lomé. Kpatcha, c’est cet individu qui a développé des réseaux mafieux dans notre pays. S’il se trouve déjà entre les mains de la Justice, tant mieux, qu’il y reste pour qu’au terme des élections, après que tout se serait décanté, que vous, Agbéyomé Kodjo et Faure Gnassingbé, le rejoignez pour répondre de vos crimes économiques, car, sachez-le bien, vous avez fait mains basses sur les richesses de notre pays. S’il est intéressant et important de savoir d’où Faure Gnassingbé trouve de l’argent pour ses activités électoralistes, il est aussi important et intéressant que Mr. Agbéyomé Kodjo nous dise d’où il puise de l’argent pour mener ses activités. Et surtout, que ces messieurs n’oublient pas de tenir une comptabilité rigoureuse de leurs activités de campagne.
Hier, vous aviez menti au peuple togolais pour couvrir et protéger ceux qui ont tué nos parents. Aujourd’hui, vous vous empresser pour aller retirer des mains de la Justice un individu qui a commandité et dirigé le massacre de nos compatriotes. Pourquoi donc vous plait-il tant de vous mettre aux côtés des assassins à l’heure où on parle de résoudre le problème de l’impunité au Togo? Seuls ceux qui n’ont pas perdu un parent ou un ami, ceux qui se soucient peu du sort de leurs compatriotes tombés dans nos villes et campagnes peuvent continuer de vous suivre.
En déclarant dans vos harangues de campagnes vouloir libérer Kpatcha, vous jouez sur la fibre ethnique en faisant un clin d’œil à cette tranche de soldatesque qu’on dit loyale à cet individu grossier et méprisable qui avait fait enlever des urnes en plein dépouillement en 2005 et fait abattre nos compatriotes. Vous mettez à l’œuvre votre théorie de « diviser pour régner ». Selon vous, il est inadmissible que Faure Gnassingbé envoie son frère en prison pour une quelconque raison, mais admissible que Messan Gabriel Agbéyomé Kodjo envoie son grand frère Agboyibo dans les geôles comme pour chef d’accusation : diffamation de caractère.
De toutes les façons, Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, Messan Agbéyomé Kodjo, vous êtes de la même espèce, vous avez bu à la même source, vous répondrez des mêmes chefs d’accusation.

8) La constitution de votre Coordination pour l’Alternance.
En choisissant de constituer un autre front contre le FRAC, vous avez tout simplement montré votre vrai visage d’assoiffé de pouvoir. Vous aviez trahi le Peuple pour une première fois en vous mettant au service du monarque, lequel vous avez ensuite trahi après qu’il vous ait donné tout ce dont vous vous glorifiez aujourd’hui ; puis de nouveau, vous trahissez le Peuple encore. Comme quoi, chasser la trahison, elle revient au galop, ou plutôt, qui a trahi, trahira.
Agbéyomé Kodjo, si la Nature vous a fait tant de merveilles dont vous vous réjouissez, Elle vous prodigue aussi des leçons dont vous devez tenir compte. Pour conserver votre position et votre place auprès de la mangeoire, vous n’avez pas hésité à faire emprisonner votre grand frère, Me Yawovi Agboyibo. Mais, l’ironie du sort, quelques années après, ce fut votre tour de connaitre aussi l’univers carcéral comme vous le racontez : « Transféré sous bonne escorte militaire, menottes aux poignets comme un malfrat dangereux… », Quelle leçon avez-vous retenue de cela ?
Hier, pour votre soif du pouvoir, vous n’avez pas hésité à envoyer votre grand frère en prison.
Aujourd’hui, pour cette même soif du pouvoir, vous n’hésitez pas à vous enflammer et à faire des pieds et des mains pour aller sortir Kpatcha des geôles, celui-là même qui vous y avait envoyé il n’y a pas si longtemps. Comme le Pouvoir vous grise !
Nous avons appris que vous venez de créer un front qui regroupe 4 partis politiques, entre autres le CAR de Me Yawovi Agboyibo de Kouvé (préfecture de Yoto), la CDPA du Pr. Léopold Gnininvi de Tokpli (préfecture de Yoto) et l’Obuts de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo de Tokpli (préfecture de Yoto). En somme une association à 75% préfectorale. Si, pour monter au pouvoir, Agbéyomé Kodjo peut faire de ses grands frères qu’il ne cesse de piétiner, ses marchepieds, ce serait déjà une leçon d’humilité venant de ses ainés. Seulement, combien de temps cela va-t-il durer ? Et la question que le Peuple vous pose est celle-ci : Messieurs de Yoto, pensez-vous, chacun en son âme et conscience, que votre CPA peut gagner les élections du 4 mars 2010 face au candidat du FRAC et à celui du RPT ? Pourquoi à quelques jours de la grande victoire du Peuple togolais allez-vous vous soustraire de ce grand événement historique ? Le faites-vous pour torpiller la victoire du Peuple togolais ? Les ignames pourries sont-elles entrain de tomber du grenier ? C’est quoi au juste votre CPA ? Que désignent le C ?, puis le P, et le A ?
- Comité des Politiciens Acrobates, ou
- Convention des Politiciens Achetés ?

Que votre CPA désigne tout, sauf la « Compagnie des Profiteurs Agréés », c’est-à-dire qu’elle ne soit pas une béquille que vous offrez au Pouvoir en place pour contribuer à la « monarchisation » de notre pays. Autrement, ce serait une trahison de plus. Il n’est pas encore trop tard, même à 5 minutes des élections, dit quelqu’un, les calculs politiciens peuvent vous ramener à la raison.

Pour terminer, Mr. Agbéyomé Kodjo,
Nous venons de lire votre article dans lequel vous déclarez : « Nous sommes dans une bonne disposition mentale à incarner le changement au Togo à partir du 4 mars ». Disposition mentale !
Vers la fin de cet article, vous avez encore étalé vos titres :
1985-1988 Directeur commercial de SONACOM,
1988- 1991 Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,
1992- 1993 Ministre de l’Intérieur,
1999 – 2000 Président de l’Assemblée Nationale,
2000 – 2002 Premier Ministre.
En toute honnêteté, on devrait vous féliciter et vous jeter des fleurs pour ce parcours politique impressionnant. Personne d’autre n’a connu un tel parcours sous Eyadema. Même les vieux collaborateurs de celui-ci, à savoir entre autres, MM. Barry Moussa Barqué, Gbégnon Amégbo, Fambaré Ouattara Natchaba, pour ne citer que ceux-là, aucun d’entre eux n’a connu une telle ascendance. C’est dire que vous aviez été exceptionnel. Alors, les gens commencent à se demander comment est-ce que vous avez réussi une telle prouesse. La réponse que vous apportez vous-même à cette question, frelate vos titres et les met dans une expression ornementale flagorneuse qui commencent par répugner lorsque vous en faites un usage abusif et propagandiste. Lorsque venant de votre propre plume ce qui va suivre, l’honnête citoyen fait juste sa déduction logique:

« Au Togo, la classe politique a malheureusement cultivé le mensonge avec un certain talent. C’est ainsi que parfois, il est difficile de démêler le vrai du faux. Mais la responsabilité de cette déviance est d’abord imputable au pouvoir. (…) Le stalinisme, que l’on dit mort, a trouvé au Togo un terrain fertile sur lequel il a prospéré des années durant. Je dois confesser que nous aussi nous y avons participé. (…) Car, sur la base du modèle que je viens de décrire plus haut, tout part du sommet et tout ce qui se fait n’a pour unique objectif que de conforter l’image du chef de l’Etat et renforcer son autorité à tout prix…. Le Président n'ayant directement affaire qu'à ceux qui exécutent sa volonté et ses désirs. Ceux qui ont été utilisés à ses basses besognes se connaissent… ».
Sur la base de votre confession, il n’y a qu’une seule déduction logique :
- Eyadema a été le Roi-Président ubuesque du Togo,
- Messan Gabriel Agbéyomé Kodjo a été son plus grand et fidèle laquais, récompensé par mille titres et fortunes pour services rendus.
- Ils ont ensemble fait mains basses sur les richesses du pays jusqu’au jour où une lutte d’hégémonie éclata et les dispersa.
- Le laquais s’enfuit au royaume de leur maitre commun et ne revint qu’à la disparition de son ancien seigneur. Toute honte bue, il se réclame « d’héritier naturel » du Général Ubu » mettant en avant les attributs avec lesquels le disparu l’avait affublé.

Voilà en réalité les raisons pour lesquelles vos titres n’impressionnent plus personne.
Vous refusez d’entrer dans le FRAC parce que l’initiative de ce Front ne vient pas de vous. Votre CPA ne vous satisfait pas parce que c’est une coquille vide.
Vous appeler à la formation d’un PRA (Piège Réducteur d’Agbéyomé) pour en revendiquer la paternité.
Votre égoïsme est flagrant et ne trompe personne :
« C’est moi « l’héritier naturel » d’Eyadema,
C’est moi le président du parti politique l’OBUTS,
C’est moi l’initiateur du PRA… c’est moi, c’est moi, c’est moi !»
Vous oubliez que le « moi » est haïssable. Au fait, vous voulez être président de tout, n’est-ce pas ? Vous l’êtes déjà, puisque c’est vous le président de l’Organisation des Bandits pour Usurper le Togo Silencieux (OBUTS)
Monsieur le président, en fuyant le FRAC pour la CPA pour appeler à la formation d’un PRA, vous vous êtes montré le plus grand fourbe et démagogue de la politique togolaise.
Quant à nous qui avons perdu parents et amis dans les différents massacres, votre vanité ne nous fait ni chaud, ni froid et vos menaces ne nous émeuvent pas. Nous n’attendons pas faire les choses de manière « Wouya wouya » comme vous le faites de forte gueule. Lorsque la Justice, la vraie Justice sera installée sur La Terre de nos Aïeux, que vous soyez ministre ou président de la République, vous répondrez devant la Justice.

Washington D.C., USA
Edoh Folly Dotsè