Des ambitions légitimes… un Président. Par M. TCHACONDOH OURO-BOSSI
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Ils seront sept à prendre le départ. Il y aura au bout du compte un seul élu pour présider pendant un mandat de cinq ans aux destinées du Togo.
L’élection présidentielle du 4 mars 2010 est une épreuve qui soumettra, en effet, les candidats aux tests de résistance par rapport aux milliers de km à parcourir, de persuasion en tenant compte des discours électoraux que chacun aura à prononcer pour séduire l’électorat et surtout aux promesses électorales qui doivent se situer à l’antipode de simples vœux, vu l’immensité des problèmes qui attendent le nouvel élu.
Cette consultation électorale qui ne suscite pas un réel engouement de la part de la population a tout de même le mérite d’engager la concurrence entre des Togolais de valeurs qui nourrissent des ambitions légitimes pour leur pays. Du chef de l’Etat sortant jusqu’à la première femme togolaise à se jeter dans l’arène en passant par les habitués de l’épreuve et les néophytes mais non moins carapacés, il s’agit de fédérer les énergies pour impulser une nouvelle ère de développement.
Le tissu social délabré par des décennies de luttes intestines et de politique politicienne, mettant en mal la cohésion sociale, l’image écornée du pays à l’extérieur se détériorant encore davantage, les agrégats micro et macro économiques étant constamment au rouge, le futur président aura fort à faire pour sortir le pays des méandres d’une léthargie ambiante qui ne cesse de l’arriérer et de le placer en queue de peloton des nations émergentes. C’est pourquoi, il est tenu d’être le Président de tous les Togolais, en d’autres termes, celui qui est à l’écoute de leurs problèmes, qui partage leurs aspirations profondes et qui se projette dans le futur pour conférer à "l’or de l’humanité" l’image d’un pays responsable, rayonnant et résolument tourné vers des valeurs de paix, d’union et de réconciliation ; toutes choses sans lesquelles les génies ne peuvent jamais éclore pour enclencher le développement du pays.
Il est ainsi impérieux de faire du rendez-vous du 4 mars 2010, le point de départ d’une nouvelle marche pour les Togolais qui aspirent à plus de liberté, d’égalité et de justice. Pour y parvenir, les citoyens, en introduisant le bulletin dans l’urne doivent réaliser l’immensité de la responsabilité qui leur incombe en ce moment fatidique. Ils doivent ainsi attendre le verdict des urnes dans la sérénité et se soumettre aux décisions des institutions républicaines dans le calme, sans animosité, sans verser dans la provocation et en respectant le vainqueur, de quelque bord qu’il soit.
M. TCHACONDOH OURO-BOSS
Le Président de COPED
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