Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:44:59 AM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Le coeur battant, mais la tête claire. Par Sénouvo Agbota ZINSOU

 Nous voilà. Où donc? À la veille d’une nouvelle ère, d’une nouvelle configuration de la vie politique togolaise? Sur le point d’effectuer un nouveau saut dans l’inconnu? Je ne dirai pas au bord du cataclysme, car je ne suis pas un prophète de malheur. Mais, réfléchissons à ce que nous allons faire le 4 mars 2010. Il est encore temps.

Je crois qu’il nous faut commencer par être reconnaissants aux hommes et aux femmes connus par tous, de ce qu’ils ont fait pour l’avènement de la démocratie dans notre pays. Dire qu’ils ont trahi, un point c’est tout, relèverait de la simple mauvaise foi, ou serait simpliste. Qu’ils s’appellent Edem Kodjo, Zarifou Ayeva, Joseph Koffigoh, Yaovi Agoyibo, Léopold Gnininvi, Aimé Gogué, Antoine Folly, Brigitte Adjamagbo, Gilchrist Olympio...ce sont des concitoyens qui, à un moment donné de l’histoire y ont cru peut-être, en tout cas nous ont offert le rêve démocratique, et c’est déjà beaucoup. Juste quelques exemples : ce jour où, à l’ouverture officielle de la Conférence Nationale, au Palais des Congrès, Antoine Folly était parmi les très rares personnes à ne pas se lever au moment où Eyadema faisait son entrée solennelle dans la salle; il n’était pas le seul, mais je l’avais particulièrement remarqué. Je revois Brigitte Adjamagbo assurant avec maîtrise et doigté le secrétariat du bureau provisoire de la Conférence Nationale, avant l’élection du présidium, aux côtés du doyen d’âge, Namoro Karamoko. N’a-t-on pas, à un moment donné, appelé Brigitte Adjamagbo la Dame de fer?

Au HCR, lorsqu’il y avait des sujets d’une grande importance à traiter, je regardais derrière moi, où Agboyibo, Ayeva et Edem Kodjo avaient leurs sièges, pour m’assurer qu’ils étaient bien là. En tant que chefs de parti, jouissant d’une grande notoriété, ils étaient les grands ténors de l’opposition. Nous étions sûrs que l’opposition serait éclairée sur la question et gagnerait dans le débat quand ils intervenaient. Ils parlaient comme d’une même voix, se complétaient et cette image d’unité entre eux d’une part, et d’intransigeance d’autre part quant à la cause démocratique qu’ils nous offraient était créatrice de force. Ailleurs, rien que de les voir sur les tribunes des stades, au présidium des conférences, à la tête du cortège dans les manifestations nous donnait du courage, un courage tel que certains de ceux qui les voyaient ainsi étaient prêts à donner leur vie, le sourire aux lèvres, à la démocratie togolaise, à la nation togolaise. Il n’y a pas lieu de diminuer leurs mérites. Je revois Gnininvi et je l’entends comme si c’était hier, après sa défaite face à Koffigoh au poste de Premier Ministre à la fin des travaux de la Conférence nationale :“ Pour moi, dans la hiérarchie des valeurs, il y a d’abord le Togo, avant le poste de Premier Ministre!“ Voilà les mots avec lesquels il s’inclinait devant son concurrent élu. Y a-t-il paroles plus nobles, envolée plus patriotique? Mais, aujourd’hui, comment faut-il re-entendre ces paroles? Naïf, moi qui ne le connaissais que de nom, je me disais :“ Voilà un grand homme d’État.“

Bien sûr, beaucoup de choses avaient été faites parce que les compatriotes croyaient en ces hommes, parce qu’ils les croyaient et les voyaient unis dans la même ambition, celle d’une nation libérée du joug de la dictature d’Eyadema, devenue de plus en plus insupportable. Oui, c’est vrai que le peuple togolais, en ces heures-là avait eu besoin de ces hommes. Cependant, le rêve ne suffit pas. Ce n’était pas pour nous faire rêver de démocratie que nous étions prêts à leur confier nos destinées. C’était pour nous conduire effectivement à la démocratie. Mais alors, la question aujourd’hui est de savoir si ce n’étaient pas plutôt des acteurs, pour ne pas dire des comédiens, qui avaient conçu et bien travaillé leurs rôles de composition et nous les avaient joués, rôles de héros auxquels ils avaient progressivement cru eux-mêmes à mesure qu’ils les jouaient, pour finir par nous y faire croire. Si c’était le cas, le masque est-il maintenant définitivement tombé? Il faudra certainement attendre que la période qu’ils ont marquée s’éloigne de celle que nous vivons encore, c’est-à-dire qu’elle entre dans le domaine de l’histoire, débarrassée de la passion, des ressentiments qu’ils ont pu provoquer en nous, et même des griefs qu’à tort ou à raison nous nourrissons contre eux, pour en parler objectivement. L’Histoire dégagera donc peut-être le rôle de chacun d’entre eux dans cette marche vers la démocratie. Elle révélera aussi leurs faiblesses, leurs défaillances, montrera ce qui les unit et ce qui les différencie les uns des autres, ce qui les a rassemblés et ce qui les a divisés.

Cependant, la première question que nous nous posons est de savoir s’ils s’étaient trouvés là, au moment précis où on avait besoin d’eux, parce qu’ils s’y préparaient de longue date, ou parce que, opportunistes, ils avaient senti venir la chose, leur heure, pour ainsi parler. Difficile de l’affirmer. Cependant, on connaît ceux parmi eux qui avaient déjà servi la dictature à des postes les plus élevés ( Secrétaire Général du parti unique, ministres ), ceux qui ne s’étaient jamais compromis, ceux que juste leurs fonctions et leur sens du service public avaient placés dans des positions telles qu’ils ne peuvent aujourd’hui jurer n’avoir jamais contribué à la consolidation du régime.

Ce qui est important, c’est qu’en 1990, quand le peuple s’est soulevé pour réclamer la démocratie, ils étaient tous là et on avait cru en eux.

Puis, au fil des jours, leurs voies se sont distancées, se sont rapprochées, distancées à nouveau, rapprochées occasionnellement en sorte que des amis d’hier sont aujourd’hui sur des trajectoires totalement parallèles, sinon opposées, en attendant, peut-être d’être demain, la main dans la main, dans une manifestation.

Sans entrer dans le détail, nous savons comment cela s’est passé, quelles ont été les occasions et les sources de conflit et donc de séparation de ce qui était uni en apparence : cela peut simplement se réduire à la rivalité autour du poste à occuper ( celui de premier ministre, surtout, puisqu’il n’y en a qu’un et que dans leur for intérieur, même lorsqu’ils se présentaient aux différentes élections présidentielles qui ont jalonné notre histoire depuis 1992, à partir d’un certain moment, chacun d’eux était conscient qu’il ne serait pas élu Président de la République ).

J’ai parlé des hommes. Pourquoi n’ai-je pas parlé des partis? Vous allez le comprendre. Je prendrai l’exemple d’un parti né en 1992, je crois, après que les militaires ont pris en otages les membres du HCR et interdit l’accès à la salle où se tenaient leurs séances dans le bâtiment du Palais des Congrès. Ce parti avait été baptisé FN ( Forces Nouvelles et pas Front National ). C’était le parti de Koffigoh. Où sont les FN aujourd’hui? Disparues du paysage politique en même temps que leur fondateur? Il y avait un autre Front, patriotique, je crois, de Janvier Amela ( paix à son âme ), également évanoui dans la nature. Sans parler du parti de Adani Ifè, ancien candidat à l’élection présidentielle ( le premier à se présenter avec Eyadema en 1992, en même temps que Jacques Amouzou ) et d’autres encore dont on n’entend plus les noms aujourd’hui. Qu’est-ce que je veux dire par-là? Que si nous connaissons les hommes comme différents les uns des autres, il nous est difficile de savoir ce que les partis ont de différent les uns par rapport aux autres, du point de vue de leurs orientations, de leur „ idéologie“, de leur projet de société...Cette absence de différence idéologique ou d’idéologie tout court a été en un sens bénéfique pour nos populations parce qu’elle favorisait l’entente entre ces hommes, hormis, bien sûr, lorsqu’ils étaient rivaux pour la conquête du poste de premier ministre. Cette absence d’orientations différentes a raccourci les vrais débats entre eux et leur a permis, toujours à l’occasion, de se réclamer tous de l’opposition démocratique.

Mais, c’est la notion même d’opposition qui est floue au Togo, suffisamment vague pour accueillir tout le monde, depuis Gilchrist Olympio qui a combattu, depuis les années 60 le régime issu du coup d’Etat, jusqu’à Agbéyomé Kodjo qui l’avait fidèlement servi jusqu’à la brouille avec Eyadema, en passant par Edem Kodjo qui avait fondé le parti unique ( il ne le cachait pas lui-même, encore dans les années 91- 92 et revendiquait, ironiquement, pour cette raison même, le droit de le dissoudre, comme un droit d’auteur ).

La vérité est que les partis existent en tant qu’instruments de conquête, non du pouvoir ( à quelques rares exceptions près ) mais de postes ministériels pour ceux qui les fondent. Les cas où ils existent en tant que porteurs de projets de société, pour lesquels il faut continuer à se battre, même lorsqu’on ne peut conquérir le pouvoir dans l’immédiat sont rares. C’est aussi pourquoi il est difficile de rapprocher les hommes : sur quelle base porterait la négociation en vue du rapprochement, dans la mesure où il n’y a point de projet de société, point d’orientation politique, mais seulement une rivalité autour des postes qui dure, perdure au-delà des alliances, des collectifs, des unions de circonstance?

„L’enfer, c’est les autres“, Sartre ne décrirait pas en d’autres termes, non seulement les rapports entre nos dirigeants de l’opposition, mais aussi les rapports entre nous citoyens dès lors qu’il s’agit d’un avantage quelconque à prendre : argent, bien matériel, poste juteux ou simple gloriole d’être celui-qui-a-inventé-ceci-ou-cela, le-premier-en-ceci-ou-en-cela, le-plus-ceci-ou-le-plus cela...Et puisque nous sommes en compétition sur ces plans, non contents de nous donner des coups de coude, de nous faire des croc-en-jambe, nous nous réjouissons à chaque fois qu’un de nos concurrents tombe et souhaitons le plus naturellement du monde qu’il ne se relève jamais. „ E fioe ke!“ ( c’est bien fait pour lui ! ), disions-nous quand nous étions enfants et qu’il arrivait à l’un de nous un mal que nous lui souhaitions. Je n’ose pas dire, parlant de ces personnes adultes, responsables, intelligentes et très instruites qu’elles se livrent à un enfantillage. L’exemple typique? Lorsque Koffi Yamgnane a été éliminé de la course à la présidence par le pouvoir arbitraire que nous subissons tous sans exception, quelles ont été les réactions des autres candidats et des chefs des partis d’opposition? Ce ne sont pas des condamnations du bout des lèvres, encore moins les bonnes notes prises par-ci par-là qui changeraient quoi que ce soit à la situation. Il fallait des actes et nous n’avons vu aucun acte. L’appel de Yamgnane est resté la voix de celui qui crie dans le désert. J’avoue, qu’à l’occasion, moi qui ne fais pas partie des partisans de Yamgnane, qui n’aurais probablement pas voté pour lui, j’ai été indigné d’entendre des politiciens se lancer dans des critiques contre sa personne, relevant ses défauts, à l’heure où il fallait défendre un principe, celui de la fin de l’arbitraire dans notre pays. Simple manque de discernement? Non, c’est un esprit foncièrement obtus qui fonctionne ainsi. On ne va pas évoluer avec cet esprit-là.

Et, est-il besoin de dire que cet esprit-là règne au sein même de l’équipe dirigeante d’un même parti? Voyez la tragi-comédie au sein de l’UFC, avant la désignation, en dernier lieu de Jean-Pierre Fabre comme candidat. Et il a fallu attendre le dernier mois avant l’élection présidentielle pour savoir que Fabre est mieux placé que G. Olympio pour affronter Faure Gnassingbé! Et, le Père de l’UFC ( il faut être père de quelque chose au Togo, depuis que Eyadema nous a habitués à cette façon de penser ), le Père Gilchrist a-t-il déjà accordé sa bénédiction au fils Jean-Pierre en tant que candidat du parti?

J’entends parler de courants. Je veux bien qu’il y en ait. Mais voyons de quoi il s’agit réellement. Que l’on nous démontre qu’il y a de véritables courants de pensée ou encore des courants idéologiques au sein de notre opposition pour nous en convaincre. Des hommes ayant des propensions telles que celles que nous venons de décrire constituent-ils un courant? La chose est concevable, mais à condition d’inclure dans ce courant également des hommes appartenant au RPT, à savoir ceux qui ont ces mêmes propensions à se résoudre à servir le clan Gnassingbé parce qu’il se révèle le plus fort, le plus habile en manoeuvres de toutes sortes, aux fins de se faire leurs petites places au soleil. Ce courant regrouperait donc des hommes, en particulier ceux qui sont à la tête de certains partis et non les militants de ces partis. Posons-nous la question : en quoi le ( ou les) courant (s ) des hommes issus de l’opposition ont-ils été différents de ceux du RPT quand ils étaient au gouvernement?

Le dernier-né de ces courants est peut-être le Front Républicain de février 2010, donc créé à moins de deux semaines de l’élection présidentielle, pour l’élection présidentielle dans le but ( ou avec la promesse aux uns et aux autres ) du partage du pouvoir, sous une hypothétique présidence de Jean-Pierre Fabre, ayant pour premier ministre Kofi Yamgnane, ministre d’État, Messan Agbéyomé Kodjo...sans entente préalable autour d’un programme de gouvernement, d’un projet de société...Les épisodes, rocambolesques aux dires d’Agboyibo qui ont précédé la naissance de ce „ courant“ ou de ce front auquel immédiatement le CAR et la CDPA ont cru devoir faire front, ces épisodes ne montrent-ils pas combien nous sommes légers et prêts à nous laisser emporter par tous les vents, tous les courants, pourvu qu’à la fin du voyage, nous puissions jouir d’une petite bénédiction de ceux qui nous semblent détenir la réalité du pouvoir chez nous ou sont susceptibles de l’influencer? Je dis bien chez nous : selon Agboyibo, François Boko qui a pris l’initiative de la réunion, a dû promettre au président d’honneur du CAR de lui faire rencontrer une personnalité française à Paris, pour le décider à venir. Ah! Une personnalité française à la veille de l’élection présidentielle dans l’ancienne colonie, ce n’est pas à négliger. Mais, ne voyant pas cette personnalité, Agboyibo a claqué la porte comme pour dire :“ Pas de personnalité française, pas de réunion pour décider de l’avenir du Togo“. Un ami avec qui j’en parlais a ironisé sur le comique de situation en me faisant remarquer que Boko n’avait pas menti, puisque Kofi Yamgnane est bien une personnalité française. Pour poursuivre dans le registre de l’ironie, l’un des courants ou même simplement le grand courant, non seulement de l’opposition, mais de toute la vie politique togolaise est celui qui draine ses acteurs vers l’ancienne métropole, ( j’ai encore entendu il n’y a pas longtemps : la Mère-patrie ) parfois directement, parfois via Ouagadougou. Le „ courant de Boko“ menant tout juste à une simple entente des Togolais favorables à la démocratie, sans le couvert de la Mère-patrie, n’était pas intéressant et l’on comprend que ni le candidat du CAR, ni la candidate de la CDPA n’ont envie d’y perdre leur temps.

Et que reste-t-il du Front Républicain de Paris après que, une fois de retour à Lomé, Agbéyomé Kodjo, nommé directeur de campagne de Jean-Pierre Fabre, le supposé candidat unique, a déclaré qu’il maintient sa propre candidature? Peut-être est-ce une consolation pour les Togolais en désarroi de savoir que des personnalités comme Victor Alipui, Godwin Tété, Abi Tchassi, Aimé Gogué et autres encore se sont dites prêtes à rejoindre le Front. Et pourquoi, si cela peut permettre à l’opposition de gagner, ne pas nous laisser aller au rêve ( ô mon Dieu, pas comme celui avorté des années 90 ! ) que des gens comme Zarifou Ayeva, Antoine Folly, Léopold Gnininvi... s’y engagent bientôt et que tous se mettent à faire campagne pour Fabre ? Tant pis si c’est par calculs, par pragmatisme. Tant mieux si c’est par vrai sursaut patriotique, ces messieurs comprenant tous enfin le danger que court le Togo avec l’instauration définitive du règne dynastique des Gnassingbé après mars 2010. L’essentiel, c’est que la démocratie gagne. „Démocratie d’abord“, clamait Gnininvi. Voici l’heure ou jamais de le démontrer, professeur!

J’entends dire aussi par certains qu’ils sont socialistes ou de gauche ( on n’a pas à le cacher, il s’agit surtout de l’ancien ministre de Mitterrand ) tandis que d’autres seraient capitalistes, ou libéraux ou de droite. Si ces mots, déjà même sous les cieux où ils ont été inventés peuvent revêtir les sens les plus divers, à plus forte raison, chez nous, qui n’avons pas connu la même évolution historique et socio-politique, ne devons-nous pas les considérer étant vides, ou tout au moins comme des contenants à remplir de contenus qui nous soient propres, comme des signifiants en attente de signifiés appropriés à inventer. Je n’entends pas un militant de base du CAR dire qu’il a adhéré au parti créé par Agboyibo parce que ce dernier aurait une orientation socialiste, tout comme je n’entends pas un militant du RPT proclamer fièrement qu’il a adhéré à ce parti après avoir été convaincu du bien fondé du capitalisme, ou du libéralisme que ce parti prônerait. J’ai entendu dire une fois que la CDPA est le parti des intellectuels. Ah, bon! Si cela pouvait exister et si cela constituait une orientation, celle qui exige de tous ceux qui demandent à adhérer au parti de devenir d’abord intellectuels, ce serait formidable. Et qu’est-ce que cela veut dire, être un intellectuel? On en a vu!

Fondamentalement, nous avons à tout repenser, et d’abord, les instruments de notre pensée, les notions. Une rhétorique inventée ailleurs, dans des conditions historiques, sociales et culturelles qui ne sont pas les nôtres aujourd’hui, qui ne sont même plus les mêmes nulle part dans notre monde moderne, nous sert mal.

C’est maintenant qu’il nous faut créer les cadres pour tout réinventer.

„ Mon grand-père meurt. Je dis hourra!“, écrit Césaire, à propos de la vieille négritude, la négraille, si l’on veut, avec tout ce que le maître lui a inculqué et auquel elle a cru „ honnêtement, sans curiosité perverse de vérifier les hiéroglyphes fatidiques“.

La vieille opposition togolaise va mourir, avant ou après les élections présidentielles de 2010. Je dis hourra! Maintenant, que naisse la nouvelle opposition togolaise! Il vaut mieux avant qu’après.

Sénouvo Agbota ZINSOU