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Dossier d’investigation sur PROGOSA

Economie et Finances
C’est le divorce total entre le groupe Franco – Espagnol PROGOSA et sa terre d’accueil : le Togo. Rien ne marche plus entre la société et les institutions du pays.
 Les principaux responsables de PROGOSA en occurrence, Jacques DUPUDAUBY, son fils Vianney DUPUDAUBY et son conseiller Gérard PERRIER qui ont pris la clé des champs sont recherchés par la justice togolaise qui a lancé des mandats d’arrêt internationaux contre eux pour crime économique.
PROGOSA doit plus de 18 millions d’euros à la fiscalité togolaise. Le paroxysme du vandalisme des responsables de PROGOSA reste la destruction de tous les dossiers compromettants. Le groupe BOLLORE de l’ancien employeur de DUPUDAUBY, Vincent BOLLORE reprend ses sociétés qui lui reviennent de droit. Que s’est– il passé réellement ? Notre rédaction a ouvert des investigations sur le dossier.

Les événements ne se sont pas passés comme M. Jacques DUPUDAUBY aimerait les présenter. Les responsables de PROGOSA ont prit la fuite en commettant un acte de vandalisme. Le jour même où la justice togolaise s’est prononcée sur l’affaire PROGOSA, une réunion va se tenir en urgence et en catastrophe à l’état major de PROGOSA dont dépendent les sociétés SE2M, SE3M et CEOP.

Des poids lourds de PROGOSA, notamment : Gérard PERRIER, Pascal ROINSARD, Jean-Marc BRUNERA et d’autres proches vont donc tenir une réunion dans le bureau du Directeur Administratif et Financier qui n’est outre que Pascal ROINSARD. Face au verdict de la justice togolaise, les participants à la réunion d’urgence de PROGOSA vont planifier des actes répréhensibles et crapuleux. Des responsables de PROGOSA notamment Pascal ROINSARD et Jean Marc BRUNERA ont demandé aux comptables et à un groupe de dockers de ramasser toutes les pièces comptables pour une prétendue archive qui se trouverait à la cité OUA de la ville de Lomé. Mais il s’agit tout simplement de faire disparaitre les dossiers. Autres les pièces comptables, le disque dur des ordinateurs et tous les dossiers pouvant permettre de faire la lumière sur ce crime économique ont été détruits en hâte. Des documents auraient même été jetés dans la mer, ce qui est difficile à vérifier en tout cas et les responsables de PROGOSSA rejettent catégoriquement cette version. Mais alors pourquoi faire disparaitre les pièces comptables et d’autres documents ? Tout simplement pour effacer les traces.

Présent au Togo depuis une dizaine d’années, le groupe PROGOSA connait bien les dispositions en vigueur dans le pays. Mais la justice togolaise constate le non respect des dispositions qui sont d’ailleurs les mêmes dans presque tous les autres pays. A qui profite donc la destruction des dossiers ? Quel est le rôle joué par le Directeur Administratif et Financier :DAF : Pascal ROINSARD, le chef comptable : Béni KINVI, tous les comptables, les informaticiens et certains dockers dans cette affaire de destruction des dossiers ? Les jours suivants nous édifieront mieux.
L’Administrateur provisoire nommé par le Président du Tribunal de Lomé pour gérer les sociétés SE2M, SE3M et CEOP a donc du pain sur la planche.
PROGOSA a mit l’économie togolaise à genoux par certaines pratiques malsaines. Déjà, la CEOP : Compagnie d’Equipement des Opérations Portuaires, une société de PROGOSA refuse toujours de payer la TVA (Taxe sur Valeur Ajoutée). Cela entraine des pertes pour le Togo qui a pourtant donné beaucoup d’opportunités à PROGOSA.

La guerre entre le groupe PROGOSA et le groupe BOLLORE n’est plus un secret. Alors qu’il travaillait encore pour BOLLORE, M. Jacques DUPUDAUBY va profiter d’une mission pour s’installer à son propre compte au détriment des intérêts de son Employeur. C’est le début des conflits entre les deux sociétés. La presse, la justice, les conférences seront mises à profit des deux côtés. Créée en 2000, PROGOSA a des filiales au Togo, au Gabon, au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso pour ne citer que ceux là.

Jacques DUPUDAUBY, le PDG de PROGOSA malgré tout ne baisse pas les bras. Il écrit au Président du Togo une lettre dans laquelle il dit qu’il trouve inacceptable le fait que son départ soit qualifié de fuite.

M. DUPUDAUBY demande également au Président Faure GNASSINGBE du Togo de « prêter attention » à certains points notamment les preuves qu’il a voyagé sans problèmes. Il dit : « Affirmer en conséquence que j’ai fui le Togo est un mensonge ». Et le PDG DUPUDAUBY ajoute au Président du Togo : « Je vous serai reconnaissant de bien vouloir, d’une manière ou d’une autre, faire cesser ce colportage de rumeurs, car vous seul avez la possibilité de le faire et l’Autorité pour être entendu ».

M. Jacques DUPUDAUBY ajoute : « La gendarmerie a molesté les gardiens affectés à la protection du site, et en a forcé les portes pour investir les lieux. Il s’agit d’une voie de fait assimilable à une violation de domicile, comme le prévoit l’article 28 de la IVème République, et susceptible d’être qualifiée d’infraction par la législation togolaise. »
En ce qui concerne la disparition des documents compromettants, M. Jacques DUPUDAUBY donne sa version des faits. Selon lui : « Les archives comptables et informatiques des sociétés étaient centralisées dans une villa parfaitement connue de vos services (des autorités togolaises ndlr) »

Le chef de PROGOSA rejette même les procédures judiciaires à son encontre. « Certains articles évoquent qu’un mandat d’arrêt aurait été lancé contre moi… si pareille mésaventure m’arrivait, ce que je n’imagine pas … »
Bref, M. Jacques DUPUDAUBY est ferme sur sa position. Mais la justice togolaise n’entend pas non plus lâcher prise. Elle constate la fuite de M. DUPUDAUBY malgré les explications de ce dernier.

Le Procureur de la République Robert BAKAÏ persiste et signe, la justice constate la fuite de M. Jacques DUPUDAUBY.
Le groupe BOLLORE qui reproche à PROGOSA de lui avoir pris le fret et la manutention sur le port de Lomé reprend donc les principales sociétés de Jacques DUPUDAUBY.
Les Autorités judiciaires du Togo assurent tout mettre en œuvre pour arrêter M. DUPUDAUBY, son fils Vianney DUPUDAUBY et son conseiller Gérard PERRIER considérés présentement au Togo comme des fossoyeurs de l’économie du Pays.

Les jours à venir nous édifierons mieux sur la suite qui sera donnée à cette affaire. Nous continuons nos recherches .Nous y reviendrons.