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Après l’échec des discussions, le Ghana opte pour un arbitrage international

Ghana - Diplomatie
Un différend oppose le Ghana et la Côte d’Ivoire depuis peu. La frontière maritime entre les deux pays serait l’objet de discorde.
Selon le quotidien Ghanéen le Daily Graphic paru hier mardi 23 septembre 2014, ‘’le Ghana a engagé des poursuites contre la Côte d'Ivoire à propos d'un différend relatif à la frontière maritime accusant la Côte d’Ivoire d’ériger une démarcation sur la frontière maritime Ghana-Côte d’Ivoire l’empêchant d’exploiter le gisement de pétrole découvert en 2007’’.

"Le Ghana a entrepris une procédure d'arbitrage dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit maritime, afin d'établir sa frontière maritime avec la Côte d'Ivoire d'une manière équitable, juste pour les deux parties, et définitive, ainsi juridiquement contraignante pour les deux parties conformément au droit international", a déclaré hier mardi soir aux médias à Accra, la ministre ghanéenne de la Justice et le procureur général ghanéen Marietta Brew Appiah-Oppong.

Le Ghana a découvert pour la première fois du pétrole en quantité commercialisable à l'ouest de son territoire, au Cap Three Points, en 2007. Le gisement de Jubilee, comme il a été baptisé par la suite, a été développé et sa production commerciale a commencé en décembre 2010.

D'autres découvertes ont suivi par la suite celle du gisement de Jubilee, dont deux sont actuellement en cours de développement. Toutefois, après la découverte du puits en eau profonde de Dzata-1 en 2010 par Vanco of Americana, la Côte d'Ivoire a demandé aux Nations Unies d'achever la démarcation de sa frontière maritime avec le Ghana.
"La ligne de démarcation entre le Ghana et la Côte d'Ivoire a été reconnue depuis les années 1950, et la Côte d'Ivoire ne l'a contesté que depuis 2008, aussi le Ghana n'est pas prêt à changer sa position", a déclaré Mme Appiah-Oppong.
Tous les autres moyens, dont le processus de dialogue entamé par le biais de l'organisation régionale, la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et de l'organisation continentale, l'Union africaine (UA) ont été épuisés, ce qui ne laisse comme option que le recours à un arbitrage international, a-t-elle déclaré.

Afin d'éviter un incident diplomatique entre les deux pays, le Ghana a depuis lors demandé une notification d'arbitrage avec sa voisine, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM).

Le Ghana a déposé sa plainte en se basant sur l'article 287 de l'annexe VII de la Convention de 1982, poursuit le quotidien.