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Sommet ETATS-UNIS /AFRIQUE : Faure GNASSINGBE s’engage sur les questions environnementales.

Togo - Diplomatie
Le Président de la République, Faure GNASSINGBE qui est arrivé le 03 août dernier dans la capitale fédérale américaine pour participer au Sommet Etats –Unis/ Afrique, a consacré le premier jour de sa visite aux questions environnementales, notamment la protection des espèces sauvages.
Le Chef de l’Etat a débuté son séjour américain dans la matinée de ce 04 août avec l’entretien qu’il a accordé à son hôtel à la Secrétaire américaine à l’Intérieur, Madame Sally JEWELL. Au menu des discussions tel qu’elle l’a confié à sa sortie, la préservation des espèces sauvages et la lutte contre les réseaux qui en organisent les trafics. Faure GNASSINGBE a évoqué avec son hôte la stratégie déployée par son pays pour éradiquer ce fléau qui a cours dans de nombreux pays et dont la réponse ne peut être que collective. Pour madame JEWELL, le Togo est très important dans le dispositif pour venir à bout du trafic, au vu de la volonté politique de ses dirigeants et des moyens mis en œuvre. Elle a félicité le Président de la République et la population togolaise pour les efforts consentis et s’est engagée au nom de son gouvernement, à renforcer la coopération avec le Togo, en matière d’assistance technique et juridique notamment.

Dans l’après-midi, à l’Académie Nationale des Sciences, située sur la Constitution Avenue, aux côtés de ses homologues gabonais Ali BONGO, namibien Hifikepunye POHAMBA et tanzanien Jakaya KIKWETE, Faure GNASSINGBE a participé au Dialogue sur la Lutte contre le Trafic des Espèces Sauvages. Le Président togolais a relevé que notre pays ne soit pas connu pour sa faune et a expliqué sa présence à ce panel par le fait que les trafiquants utilisent le Togo comme plate-forme pour leur contrebande et souligné sa détermination à y mettre fin. Il a en outre insisté sur l’option résolue de son gouvernement qui est celle de la tolérance zéro pour tout ce qui touche au braconnage et à l’écoulement de son butin. Il a rappelé les importantes saisies d’ivoire à Lomé pour un total de 4 tonnes notamment en fin janvier 2014 et s’est déclaré convaincu de la nécessité d’une coopération internationale renforcée dans ce domaine. Selon lui, une aide internationale pour renforcer les contrôles au poste frontière contribueraient à appuyer efficacement les efforts de son pays.

UNE DYNAMIQUE AMORCEE DEPUIS LONGTEMPS.
L’engagement du Togo contre le trafic d’espèces sauvages protégées remonte à quelques années maintenant. Fort des constations tendant à indiquer que le Togo se trouve sur une importante route pour la contrebande d’ivoire, le Chef de l’Etat s’est inscrit dans une dynamique visant à éradiquer ce commerce illégal pour une meilleure conservation de la biodiversité. Car pour lui, le braconnage et les trafics qui y sont liés ne sont pas que des questions environnementales mais constituent également une menace à la paix et à la sécurité. Il avait à ce propos, en mars dernier, notamment sur la campagne de protection des éléphants, publié une tribune dans le journal anglais The Independent. En début d’année, c’est le ministre de l’Environnement monsieur André JOHNSON qui avait pris une part active au sommet de Londres sur le trafic d’espèces sauvages protégées.