Au cours d'une interview réalisée par Xinhua, certains employés de cette entreprise reconnaissent le rôle capital que pourra jouer cette route dans le développement économique du Congo au cours des prochaines années.
Selon Xu Zedong, assistant commercial à la CSCEC, la construction de cette route a une très grande influence sur le développement économique du Congo.
"Depuis le début de la construction de cette route, il y a une augmentation très évidente du trafic des marchandises et d' échanges commerciaux entre les deux capitales. Il y a maintenant plus de commerçants qui évoluent dans la vente des matériaux de construction, les alimentations. Plusieurs activités d' élevages et d' agricultures se sont développées dans les localités situées le long de la route nationale N°1, entre Pointe noire et Dolisie", a-t-il soutenu.
Par ailleurs, des projets de construction des dispensaires et d' établissements scolaires ont été réalisés à Le sahara, un endroit peu peuplée auparavant, qui est mise en valeur actuellement avec la construction des infrastructures de développement, qui vont certainement attirer les populations environnantes, a-t-il ajouté.
"J' ai remarqué qu' il y a des grands changements à Madingou, où les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité comme la boisson, le ciment, ont connu une baisse remarquable. Cette situation est également constatée à Dolisie, où le prix du ciment a connu une baisse de 30% depuis l' entrée en production de la cimenterie chinoise Forspak", a témoigné M. Xu.
Pour Nicolas Niama, conducteur de la CSCEC, la route nationale RN 1 a permis de désenclaver certaines localités situées sur sa trajectoire, développer le trafic routier dans cette zone, faciliter la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que l' écoulement des produits agricoles vers les marchés des grandes villes.
"Nous avons beaucoup souffert de l' absence d' une telle infrastructure de grande importance pour l' économie congolaise. Une fois quand elle sera achevée, la route renforcera la vocation de transit de notre pays, de l' océan vers l' intérieur du pays et aidera à développer le potentiel agricole des régions desservies, à reconquérir et réapproprier les courants d' évacuation des produits vers les zones de consommation", a-t-il affirmé.
"Cette route va beaucoup nous aider, nous sommes fiers de la réalisation réussie de cette route".
Évoquant sa propre expérience en tant que travailleurs de CSCEC, où il exerce depuis 2004, M. Niama a souligné que sa vie quotidienne avait beaucoup changé depuis le démarrage de la construction de la route RN 1.
Pour sa part, Jean Ngoma travaille depuis trois ans comme employé de ménage à la base vie ménager de CSCEC à N' Kayi, une ville située au sud-ouest du Congo, grâce à la construction de la route, et plusieurs jeunes sans emplois des localités comme N' kayi, Madingou, Dolisie et d' autres ont trouvé des emplois qui leur ont permis de s' organiser et de sortir de l' oisiveté.
"J' ai acheté une parcelle et un vélo moteur pour mes courses personnelles, beaucoup de jeunes gens qui travaillent à CSCEC dans les travaux de la route pointe noire-Brazzaville comme moi, s' en sortent plutôt bien, ils ne sont plus dans le chômage, ils se sont insérés dans la vie sociale, ce qui est une bonne chose que nous saluons", a dit M. Ngoma, qui a tenu à féliciter la détermination de la société CSCEC.
"Je félicite la société chinoise qui est en charge de cette route. Auparavant, il était impossible de partir de N' kayi et arriver à Brazzaville le même jour, ce qui est désormais possible depuis que cette route est en train d' être construite", a-t-il conclu.
Tous ceux qui ont intégré cette société sans qualification ont été formés par les techniciens chinois dans divers domaines tels que les métiers du bâtiment, les travaux publics et autres.
Financés à hauteur de près de 1000 milliards de F CFA dans le cadre du partenariat stratégique entre la Chine et le Congo signé en 2006, les travaux de réalisation de la route Pointe noire-Brazzaville sont très avancés et devront s' achever en 2015. Après l' achèvement du premier tronçon long de 164 kilomètres reliant Pointe-Noire à Dolisie en fin 2011, la société CSCEC construit actuellement le deuxième tronçon qui relie Dolisie au PK45 au nord de Brazzaville sur une distance de 376 Km. Fin
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